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Course au vaccin contre le Covid-19

La deuxième vague

Sur les 176 projets de vaccins recensés par l’Organisation mondiale de la santé, une trentaine sont entrés, dans le dernier trimestre, en phase test sur l’homme.

Après une période d'accalmie, la course au vaccin contre le Covid-19 repart de plus belle et on assiste à présent à la deuxième vague de cette compétition effrénée. Le 11 août dernier, Vladimir Poutine annonçait triomphalement l'homologation par l'institut moscovite Gamaleya, du projet Spoutnik V. Le ministre de la Santé, Mikhail Murashko, a indiqué, le 31 août à l'agence Tass, que plus de 40 000 doses seront distribuées d'ici la fin du mois de septembre, prioritairement au personnel soignant et aux enseignants russes. Donald Trump annonce un début de production du vaccin le 2 novembre prochain, soit à 48 heures du début de l'élection présidentielle américaine à laquelle, lui, participe.
Le New York Times laisse entendre qu'il pourrait s'agir du vaccin Moderna, mis au point en partenariat avec l'université de Pittsburgh et dont la Commission européenne a passé commande de 80 millions de doses au coeur de l'été, pour le compte des États membres de l'Union européenne. Ce vaccin, dont la formule repose sur un modèle ARN, serait une révolution, note-t-on, côté français.
La démarche du président américain a été dénoncée aussi bien aux Etats-Unis que par ailleurs dans le monde, par les milieux scientifiques estimant que la politisation d'une question sanitaire risque d'être préjudiciable à des millions de vies humaines.
La Chine étant le pays où s'est déclaré le premier foyer de cette pandémie, fait partie des sprinters anti-Covid-19.
Le 11 août dernier, l'ambassadeur de Chine en Algérie, Li Lianhe, a fait savoir que le vaccin anti-Covid-19, développé dans les laboratoires chinois «sera prêt dans la courte période à venir». Reçu en audience par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, le diplomate chinois a fait une présentation sur l'état de disponibilité du vaccin sans qu'il y ait de suite palpable à ce sujet.
D'ici quelques jours, rapporte toujours Le Point, les chercheurs britanniques de l'université d'Oxford, associés au groupe de biotech anglo-suédois AstraZeneca, devraient annoncer à leur tour les résultats de leurs propres essais cliniques. La communauté scientifique attend avec impatience les conclusions des trois laboratoires chinois qui travaillent sur le même sujet.
Avec un système de santé des plus performants dans le monde, la France est demeurée en retrait dans cette course, même si les autorités de l'Hexagone suivent avec un intérêt particulier ces «valses» de découvertes. Selon le magazine Le Point, les projets français sont aussi en phase avancée et «viennent, eux-mêmes, d'entrer en phase 1». Le Point révèle, à ce propos, que le groupe Sanofi a annoncé, avant-hier, avoir «lancé l'essai clinique sur l'homme, de son candidat vaccin développé en collaboration avec le laboratoire britannique GSK».
Un projet qui semble très sérieux, à voir la rigueur scientifique des Français, très soucieux de leur image et se prévalant d'un grand statut médical à défendre. D'ailleurs, ajoute le même magazine, l'institut Pasteur, avec le groupe MSD (Merck Sharp and Dohme), débute également les tests sur 90 volontaires, en France et en Belgique. «Nous espérions commencer les essais cliniques en juillet, mais des considérations réglementaires nous ont obligés à décaler cette étape», rapporte Le Point, citant Christophe d'Enfert, directeur scientifique de l'institut Pasteur. 

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