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WASHINGTON RÉAGIT À LA LEVÉE DE L’ÉTAT D’URGENCE

«La décision est positive...»

Selon son porte-parole, cette décision doit être traduite par une extension des libertés et un véritable changement.

Le département d´Etat américain a réagi promptement à l´annonce de la levée de l´état d´urgence en Algérie, décision endossée par le Conseil des ministres tenu mardi dernier. «La décision du gouvernement algérien de lever l´état d´urgence est positive mais elle doit se traduire par une extension des libertés et un véritable changement», a écrit Philip Crowley, porte-parole du département d´Etat sur son micro-blog Twitter.
Voulant marquer le point, ce responsable a préféré s´exprimer directement par ce canal de communication sans pour autant émettre de communiqué. Cette réaction du département d´Etat montre que les Etats-Unis ne sont pas satisfaits par les annonces du communiqué du Conseil des ministres et qu´ils comptent maintenir la pression sur le gouvernement algérien. Cette déclaration, faut-il le rappeler, est la troisième du genre en l´espace de dix jours seulement.
Après une mise en garde adressée à l´Algérie, Washington joue la carte de l´apaisement. «Les Etats-Unis sont encouragés par la déclaration du président Bouteflika et ont noté avec satisfaction les récents commentaires du ministre des Affaires étrangères Medelci que l´état d´urgence, mis en place depuis 1992, devrait être levé dans les prochains jours», a souligné un haut responsable américain dans un entretien à l´Agence algérienne de presse APS le 17 février dernier. Il a affirmé que les Etats-Unis accueillent la levée de l´état d´urgence comme une avancée positive. Deux jours auparavant, la Maison-Blanche a exprimé son mécontentement quant à la répression de la marche du 12 février dernier. Elle a appelé «les forces de sécurité à la retenue» face aux manifestants en Algérie. «Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à la retenue les forces de sécurité», écrit le porte-parole du département d´Etat, Philip Crowley, dans un communiqué. S´appuyant sur le principe des droits de l´homme, elle a appelé le gouvernement algérien à respecter les droits des citoyens à la liberté d´expression. Une réaction qui n´a pas été du goût du gouvernement algérien. L´Alliance présidentielle a fustigé cette réaction en dénonçant toute ingérence étrangère dans les affaires du pays..

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