L'Expression

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«La date sera tranchée jeudi»

l’Association de la protection de l’activité commerciale (Apac) a appelé hier, à ne pas répondre au mouvement de grève.

La date de l´entame de la grève des boulangers et sa durée seront tranchées jeudi prochain. La décision sera prise à la suite de la réunion extraordinaire du comité national des boulangers et pâtissiers, affilié à l´Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). C´est ce que nous avons appris hier par le biais du secrétaire général du comité des boulangers, M.Benabdeslem Mejdoub.
La décision de recourir à un mouvement de débrayage a été, faut-il le rappeler, adoptée samedi dernier à l´issue de la réunion extraordinaire qui a regroupé les représentants des boulangers venus des 48 wilayas du pays. Ces derniers ont tenu à exprimer leur désarroi d´une situation qui ne cesse «de leur porter préjudice». Cela s´est aggravé notamment après les déclarations du ministre du Commerce, M.Nourredine Boukrouh, qui a écarté la probabilité d´une quelconque révision à la hausse du prix du pain. Pourtant, après 5 mois de négociations ayant regroupé la commission mixte Ugcaa/ministère du Commerce, cette revendication a été acceptée par Boukrouh.
D´autant que du côté de ce département, on accuse un manque flagrant en communication. En effet, le préavis de grève lancé par le comité des boulangers n´a provoqué aucune réaction de la tutelle. Aucun communiqué, aucune déclaration n´a été faite.
Le département de Nourredine Boukrouh semble plus que jamais déterminé à ne point changer d´avis. Contacté hier par l´Expression, le représentant du ministère du Commerce, M.Yahiaoui, a déclaré que «cette affaire dépasse la tutelle. Le réajustement des prix du pain ne relève pas du seul ressort du ministère du Commerce, mais il s´étend bien au-delà». Néanmoins, M.Yahiaoui a déclaré que «les portes du dialogue demeurent ouvertes» et que «maintenant la balle est dans le camp de l´Ugcaa qui doit assumer cette position». Du côté du secrétariat général du comité national des boulangers, c´est la détermination absolue. «Le dialogue est consommé. Ce n´est plus une solution. Il a duré 5 mois et nous n´avons rien gagné. Le ministère exerce dans le flou et veut, une nouvelle fois, faire traîner les choses» a déclaré M.Benabdeslam Mejdoub. Ce dernier a souligné que le choix de recourir à la grève a été adopté par l´unanimité des boulangers et «par conséquent, le comité national respecte la position de ses adhérents qui demandent à ce que leurs revendications soient prises en considération». «Nous ne demandons pas l´augmentation du prix de la baguette de pain, mais ce qui nous intéresse, ce sont nos marges bénéficiaires» a tenu à préciser le SG du comité national des boulangers et pâtissiers. Il a tenu à rappeler par là même, l´augmentation des ingrédients entrant dans la production du pain et aussi les différentes charges dont les boulangers doivent s´acquitter, à l´instar des factures d´électricité, de gaz, de l´eau...et dont le tarif ne cesse d´augmenter.
Par ailleurs, l´Association de la protection de l´activité commerciale (Apac), a appelé hier, l´ensemble des boulangers à ne pas répondre au mouvement de grève. En effet, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l´Apac s´insurge contre la revendication de l´Ugcaa portant sur l´augmentation des prix du pain. Ladite Association appelle toutefois les deux parties à faire preuve de sagesse dans le règlement de ce litige.
Aussi l´Apac les interpelle pour prendre en considération la condition difficile du citoyen. Ainsi, le bras de fer Ugcqaa/ministère du Commerce commence à s´exacerber. Il risque même de s´inscrire dans la durée. Affaire à suivre.

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