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DU RIFIFI À LA CHAMBRE BASSE

La crise du FLN s'étend à l'APN

La majorité des députés désignés par l'ex-secrétaire général déchu, ont eu la part belle dans la liste de Tahar Khaoua.

Le bureau politique du parti du FLN et l'APN s'influencent mutuellement comme des vases communicants. Par ce phénomène, le nomadisme politique, la corruption (...) ayant caractérisé les législatives du 10 mai dernier ont fortement eu un impact sur le bureau politique sortant. Par le même principe, le statu quo régnant au bureau politique provisoire risque d'affecter durablement les instances organiques, notamment le fonctionnement de la chambre basse. Pour cause, la crise du parti s'étend indubitablement à l'APN.
Alors que les députés devaient installer la nouvelle composante du bureau de l'Assemblée, ils ont reçu, durant la nuit de mercredi dernier, un SMS leur indiquant qu'ils doivent se contenter d'une séance de questions orales aux membres du gouvernement. De ce fait, l'installation des instances de l'assemblée prévue jeudi dernier a été remise à une date ultérieure, probablement à l'ouverture de la prochaine session. La composition de la liste de Belayat, censée écarter les partisans de l' «argent sale» a suscité une vive tension parmi le groupe de Tahar Khaoua. Du coup, ils n'ont pas manqué de remettre en cause l'autorité et la légitimité du coordinateur du bureau politique ainsi que la désignation, le mode par lequel ont été choisis les nouveaux représentants du FLN.
Comme il était attendu, la liste des représentant du FLN au sein des instances de la chambre basse, élaborée par le bureau politique provisoire a été contestée par environ 17 députés du FLN dont le vice-président (Mohamed Djemaï) et le président du groupe parlementaire sortant, Tahar Khaoua.
Ce dernier qui veut se maintenir au poste de chef du groupe parlementaire, a voulu bloquer cette liste en mettant en avant le fait que sa propre liste n'a pas été prise en compte par Abderrahmane Belayat. Sur ladite liste de Khaoua, on note le maintien à son poste de vice-président de l'APN du député de Annaba, Tliba Baha Eddine, Azzedine Boutaleb (Oran) et Dalila Fourrar (Béjaïa). Les deux nouveaux promus sur la liste de Khaoua au poste de vice-président sont Mahmoud Goumama qui était à la tête de la commission des transports et des télécommunications et Djamel Bouras, député de la communauté algérienne en France. Asma Ben Kada est également gardée à la tête de la commission de l'éducation et Ould Hocine Mohamed Chérif à la tête de la commission de l'agriculture, pour ne citer que ceux-là. Ainsi, la majorité des noms désignés par l'ex-secrétaire général déchu, Abdelaziz Belkhadem en juin 2012, ont eu la part belle dans la liste de Tahar Khaoua, qui refuse de céder sa place.
Ce groupe de frondeurs s'inscrit parmi ceux qui s'opposaient à l'option de désignation retenue à l'unanimité par le bureau politique provisoire. D'après notre source, «pour préserver sa place dans la liste de Tahar Khaoua, un des députés puissants a dû débourser un milliard de centimes». Pour éviter plus d'imbroglios à l'hémicycle, Larbi Ould Khelifa a dû rayer, la veille, de l'ordre du jour de session, le point relatif au renouvellement des organes de l'APN. Toutefois, selon une source proche du parti, le président de l' APN a reçu, hier, dans son bureau, les représentants désignés par M.Belayat, à savoir les quatre vice-présidents et huit présidents de commissions, à leur tête le nouveau président du groupe parlementaire, Hadj Mohamed Lebid. Contrairement au FLN, le RND dont les représentants à l'APN, sortants avaient préalablement pris l'engagement de ne pas se représenter de nouveau à l'expiration de leur mandats, a effectué son opération de renouvellement en douce et sans coup férir. Ce parti a élu ses 12 représentants aux structures de l'APN, dont trois vice-présidents, au terme d'élections tenues mercredi dernier. En revanche, une seule fausse note, le chef du groupe parlementaire du RND à l'APN reste, lui aussi, inchangé. La raison invoquée est que la désignation du président du groupe est du ressort exclusif de secrétaire général, conformément au règlement intérieur du parti. Par ailleurs, la chambre basse du Parlement clôturera sa session de printemps aujourd'hui ou demain, sans avoir installé officiellement ses organes. Pourra-t-elle le faire à l'ouverture de la session prochaine? Ce n'est pas si sûr.

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