Après le double attentat qui a ciblé Alger ANNABA
La consternation
Les réactions des Annabis mêlées de douleur, de larmes et de profonde amertume sont unanimes. Chaque citoyen se sent meurtri et touché dans sa propre chair. Consternation, répugnance et rejet de cette violence gratuite sont les sentiments qui reviennent dans toutes les discussions commentant ces attentats. «Je ne peux pas admettre un seul instant, que ceux qui ont commis ces attentats soient Algériens», déclare un vieux retraité. Un jeune étudiant se dit prêt à s´engager dans la lutte antiterroriste: «Il faut en finir avec cette ´´engeance´´ pourvoyeuse de mort et de drames». Effondrée, une mère de famille est restée muette tant la douleur l´accablait, les larmes perlaient. Elle aussi, elle lève les yeux vers le ciel pour prier et demander à Dieu d´accueillir dans Son Vaste Paradis les victimes de cette barbarie. Le tout Annaba a encore en mémoire ces images de l´horreur, ces immeubles détruits, ces cratères fumants, ces ambulances et ces agents de la Protection civile à la recherche de survivants. Des images que la mémoire n´arrive pas à effacer ou du moins à enfouir dans un de ses nombreux plis. «Ces images sont indélébiles, nous dit un cafetier, ce sont nos frères et nos soeurs qui sont morts assassinés par ces sanguinaires qui ne respectent rien ni personne. Ces images resteront gravées dans nos mémoires à jamais, nous n´oublierons pas!» Annaba n´oubliera pas et ne pliera jamais sous la menace terroriste.
