L'Expression

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APRÈS LA CONVOCATION DU CORPS ÉLECTORAL

La classe politique se réveille

Dès l'annonce de la convocation du corps électoral ce vendredi, la scène politique qui était jusque-là inerte et endormie, s'est subitement réveillée ce samedi puisque plusieurs partis se sont réunis et d'autres ont déjà programmé des activités et des rencontres pour cette semaine.

Le premier à régir électroniquement a été le candidat libre, Rachid Nekkaz, qui a annoncé sur sa page Facebook, vendredi, son intention de se présenter aujourd'hui à 11h au siège du ministère de l'Intérieur, pour retirer les formulaires.
Le département du ministre Belaïz avait indiqué dans un communiqué vendredi que le retrait des formulaires de souscription de signatures individuelles pour les candidats à la candidature pour l'élection présidentielle du jeudi 17 avril se fera à partir de samedi au siège du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, conformément aux dispositions de la loi organique du 12 janvier 2012 régissant le régime électoral.
Alors, dès samedi, les partis ont commencé à afficher leur couleur ou à exprimer leurs véritables positions sur la présidentielle 2014. Entre les candidatures et les soutiens à un 4e mandat, les choses commencent à s'éclaircir.
L'une des figures habituelles de l'élection présidentielle, Louisa Hanoune, a donné une demi-réponse pour sa participation à la présidentielle 2014, en annonçant seulement la participation de sa formation politique à la présidentielle et que le nom du représentant sera connu vendredi prochain. Même s'il n'y a pas de doute sur sa participation, la pasionaria de la scène politique pourrait être comme d'habitude, la seule femme qui participera à cette échéance.
Dans le camp des soutiens au 4e mandat du Président Bouteflika, le FLN s'est, une nouvelle fois exprimé. S'exprimant en marge de la commémoration du 40e jour après le décès de l'historien Abou El-Kassem Saâdallah tenu au siège du parti à Alger, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a une nouvelle fois occupé la scène politique pour manifester ouvertement son soutien pour un 4e mandat de Bouteflika.
Auparavant, le président de Tajamou Amal el Djazaïr (Taj), Amar Ghoul, a affirmé vendredi que sa formation politique ne s'opposait à aucun candidat à l'élection présidentielle du 17 avril prochain et qu'elle respectait tous les choix «loin de la culture d'invective et de discorde». Le Taj a même affirmé que si le Président Bouteflika se porte candidat à la prochaine élection présidentielle, il se dit prêt à animer la campagne électorale en sa faveur par fidélité et par reconnaissance aux acquis et réalisations qu'il a concrétisés.
Dans le même sillage et avec moins de franchise, le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a affirmé hier, aussi, que son parti apportera son soutien au candidat à la présidentielle 2014 qui réunira nombre de conditions dont sa capacité de consacrer les réformes et de consolider la stabilité politique, économique, sociale et sécuritaire du pays. Nul doute que l'ANR, qui nous a habitués ces derniers temps à un positionnement droit optera pour le candidat du consensus.
Mais ce positionnement politique ne sera pas projeté dans la même direction puisque dans le camp des récalcitrants, on retrouve le Front des forces socialistes (FFS) qui, à travers son secrétaire national, Ahmed Betatache, a déclaré, hier, que la prochaine élection présidentielle sera «fermée» et que l'ouverture du champ politique ne saurait se faire en trois mois pour aboutir à un scrutin «pluraliste, libre et régulier».
Le FFS qui aurait tout misé sur Hamrouche, pourrait aller vers le boycott ou vers un candidat qui se rapproche de ses idées. Quoi qu'il en soit, le FFS de Hocine Aït Ahmed reste flou tout comme le RCD qui n'a aucun candidat à proposer et qui risque d'aller vers le boycott. Dans le camp des islamistes, seuls Menasra du Front du changement (FC) et Djahid Younsi du mouvement Islah, se sont exprimés, hier, dans les médias, ayant des doutes sur cette élection, sans pour autant annoncer leur candidature.
A l'heure actuelle aucune candidature du courant islamiste n'est ouvertement annoncée. Si cela est confirmé, ça sera la première fois depuis le début du processus électoral pluraliste en Algérie que la mouvance islamiste ne présente pas un candidat à une élection présidentielle. Dans les quartiers généraux des candidats indépendants, c'est l'effervescence. Chacun s'apprête à entamer une étape difficile, celle des récoltes des signatures. Cette étape ne sera pas un souci pour l'ex-candidat Ali Benflis qui annoncera probablement aujourd'hui sa candidature pour l'élection du 17 avril et qui bénéficie déjà du soutien d'une frange du FLN et de certaines personnalités qui lui sont restées fidèles depuis son aventure politique de 2004.

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