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LE PROJET DE LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION CRÉE UN STATU QUO

La classe politique déserte la scène

Les partis de l'opposition remettent à une date ultérieure leur conclave, les partis au pouvoir attendent de voir cet avant-projet et le FFS s'est éclipsé.

Tout semble être reporté à une date ultérieure. La dernière réunion de l'instance de suivi et de concertation de l'opposition (Isco), remonte à la veille des marches anti-gaz de schiste du 24 février dernier. La prochaine réunion préparatoire de ce rendez-vous n'est pas encore programmée. L'organisation du méga-congrès de l'opposition reste au stade d'idée. «Aucune date n'est encore fixée pour ce rendez-vous», dira le secrétaire général du parti Ennahda et membre de l'Isco, Mohamed Douibi. Ce conclave prévu initialement au courant du mois d'avril, se veut une troisième grande étape réalisée par les partis et personnalité de l'opposition après la conférence nationale historique de Mazafran et les marches organisée le 24 février en soutien à la population de In Salah, à travers plusieurs wilayas du pays. L'absence de l'opposition sur la scène politique est justifiée par le fait que la majorité des partis la constituant se sont focalisé en priorité sur leur programme et actions organiques. Ainsi, la rupture et le statu quo prévalant sur la scène politique s'installeront dans la durée, selon de nombreux observateurs. L'adoption du projet de la révision de la Constitution par voie parlementaire, de la même manière qu'en 2008, «verrouillera totalement le champ politique et perpétuera le statu quo», estime M.Douibi. «L'opposition qui s'attendait à l'ouverture du dialogue politique, devra faire face à cette nouvelle situation où un projet élaboré dans l'opacité sera soumis au vote sans débat du Parlement croupion», indique-t-on. Le FFS de son côté, dont la remise sur la table du dossier de la Constitution sonnera le glas de sa conférence pour le consensus national, s'est presque éclipsé de la scène politique. La restructuration, une activité à laquelle il ne saurait se soustraire, est évoquée par les responsable du parti d' Aït Ahmed pour justifier sa disparition de la scène politique. La direction du FFS est à la recherche d'une autre option concrète à même de débloquer sa démarche de reconstruction du consensus national», avait indiqué le membre du présidium du parti, M.Halet. La prochaine session ordinaire du conseil national pour dégager cette nouvelle approche et orientations n'est prévue que dans environ un mois, soit vers la fin avril ou début du mois de mai. Le FFS ne désespère pas de voir «les positions politiques évoluer car, il y a constamment de nouvelles réalités politiques qui se créent», a-t-il estimé. Aux yeux de ce membre de l'instance présidentielle, «toutes les positions y compris celles des adversaires du consensus sont susceptibles d'évoluer à tout moment». Le même topo est relevé chez les partis du pouvoir qui ont déserté la scène politique. Ces formations attendent la révision de la Constitution, dont des copies de l'avant-projet seraient remises récemment aux présidents des deux chambres du Parlement et au président du Conseil constitutionnel. L'amendement du Code pénal sur les violences faites aux femmes, déjà adopté à l'APN, le 5 mars dernier, a été reprogrammé pour une date ultérieure. L'examen de ce projet devant intervenir le 22 mars au Conseil de la Nation, a été reporté. Le Conseil de la nation qui dispose jusqu'à la clôture de l'actuelle session pour l'adopter, soit vers fin juin, préfère temporiser et ouvrir une parenthèse sur le projet de la révision de la Constitution.

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