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La classe politique dénonce

Devant la conjoncture régionale marquée par la situation critique à nos frontières, notamment avec la Libye, les partis ne dissimulent pas leur crainte quant à l'impact de cet incident sur la situation du pays.

Entre indignation et inquiétude. La classe politique a été unanime dans sa réaction sur l'enlèvement du touriste français dimanche dernier à Tizi Ouzou. Devant la conjoncture régionale marquée par la situation critique à nos frontières, notamment avec la Libye, les partis ne dissimulent pas leur crainte quant à l'impact de cet incident sur la situation du pays. Le parti majoritaire du FLN a condamné fermement cet acte.
«C'est un acte odieux que le FLN condamne sévèrement», a déclaré son porte-parole, Saïd Bouhadja. Contacté par nos soins, M. Bouhadja n'a pas dissimulé ses craintes quant à la conjoncture critique dans laquelle intervient cet incident. «Le FLN va appeler à la mobilisation générale du peuple et de l'ANP pour faire barrage à ces pratiques qui nuisent à l'image du pays», a-t-il assuré. Le porte- parole a mis en garde, cependant, contre l'utilisation de cet incident pour fragiliser la situation du pays. «La classe politique ne doit pas saisir l'occasion pour déstabiliser davantage le pays» a-t-il martelé.
Le Parti des travailleurs n'est pas resté immobile. «Nous ne pouvons pas rester indifférents devant cet acte», a déclaré le membre de la direction, Ramtan Taâzibt qui s'interroge sur les parties qui sont derrière cet acte. «Il y a une situation autour de nous qui n'est pas rassurante», a-t-il affirmé. Se référant au contexte actuel de la région, M. Taâzibt n'a pas été par quatre chemins pour rejeter toute tentative de saisir cette occasion pour faire pression sur l'Algérie. «Dans tous les cas, on refuse toute utilisation de cet acte pour pousser l'Etat algérien à changer de position dans sa politique extérieure», a-t-il précisé. Autrement dit, cet incident peut être un alibi à la France pour forcer l'Algérie à changer de position. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) s'inscrit également dans cette logique. «Nous dénonçons cet acte», a affirmé Abderrazak Makri. Joint par téléphone, notre interlocuteur dira: «Cette situation nous inquiète.» Le patron du MSP n'exclut pas que cet incident risque de porter atteinte à la stabilité et la sécurité de l'Algérie. Le parti d'El Karama a dénoncé également cet acte. Dans un communiqué rendu public hier, le parti regrette l'enlèvement du touriste français par un groupe terroriste dans la wilaya de Tizi Ouzou. «Devant cet incident nous appelons le peuple algérien et les institutions de l'Etat à se mobiliser et à veiller pour lutter contre ce phénomène», précise le communiqué. Le parti El-Karama a appelé les citoyens à soutenir l'ANP et conforter les positions politiques et diplomatiques de l'Algérie. De son côté l'ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rehabi, a conforté l'idée que cet incident porte préjudice à l'image du pays. «Nous sommes plus exposés car nous avons des antécédents et en raison de la conjoncture actuelle», a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique. M.Rehabi estime que le rôle de gendarme de la région fait de l'Algérie la cible privilégiée du terrorisme international ce qui aura un impact très négatif sur l'image de l'Algérie. «L'acte donne l'image d'un pays où un étranger n'est pas à l'abri d'un kidnapping et donc un pays qui n'est pas stable», a-t-il affirmé tout en rappelant que ce phénomène n'est pas propre à l'Algérie.
Effectivement, les observateurs de la scène politique craignent également que cet incident soit l'occasion pour la France de faire pression sur l'Algérie concernant sa position sur l'intervention militaire en Libye.

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