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ALORS QUE LE FLN S'ENFONCE DANS LA CRISE

La candidature de Saâdani écartée

Les redresseurs comptent opter pour une direction collégiale qui préparera le congrès extraordinaire en vue d'élire un nouveau secrétaire général.

La crise dans laquelle s'enlise le parti majoritaire au Parlement ne dit pas son nom. Ce feuilleton lassant, à beaucoup d'égards, ne cesse d'être nourri par des intrigues cousues de fil blanc. Les pressions sur le bureau politique en vue de convoquer en urgence une session du comité central montent en puissance à mesure qu'on approche de l'investiture suprême. D'après certains observateurs, le duel se déroule entre ceux qui veulent écarter le FLN de cette compétition pour laisser place libre à leur candidat favori à la succession au fauteuil d'El Mouradia et ceux qui souhaitent, par contre, en faire un soutien indispensable ou un tremplin au candidat du consensus. Le président du bureau de la session ordinaire du comité central (CC) du FLN, dissous du reste depuis quelque temps, M.Boumehdi aurait reçu une réponse favorable de la part du département d'Ould Kablia concernant sa demande de tenir une session extraordinaire du CC. Le coordinateur du bureau de la 6e session aurait renouvelé sa demande auprès du ministère de l'Intérieur pour l'organisation d'une telle réunion et sollicité l'arbitrage du président de la République. Le chef de l'Etat a tranché en faveur de la tenue de cette réunion, a rapporté, hier, TSA. Contacté, le coordinateur du mouvement de redressement, Abdelkrim Abada, affirme que cette information relève de l'intox car dit-il, non seulement le groupe de Boumehdi ne représente rien, mais il semble louer ses prestations de services pour les lobbies de l'économie de bazar ou les partisans de la «chkara» dont les portes du parti leur ont été grandement ouvertes par l'ex-secrétaire général déchu, Abdelaziz Belkhadem. Dans ce contexte, les redresseurs toujours en position de force avec au moins 160 membres du comité central, s'apprêtent, selon M.Abada, à organiser une série de rencontre de sensibilisation et de concertations dès la première semaine du mois de septembre, indique-t-on. L'objectif assigné à ces rencontres est d'arriver à un candidat consensuel pour remplacer Belkhadem destitué le 31 janvier dernier. Si le consensus ne se dégage pas, les redresseurs comptent opter pour une direction collégiale qui préparera le congrès extraordinaire en vu d'élire un nouveau secrétaire général du parti avant l'échéance de la présidentielle. Un membre du comité central qui a requis l'anonymat se demande «comment a-t-on pu mettre à la tête de la mouhafadha d'Alger, vitrine du parti et ce, pendant 30 ans, un illettré, en l'occurrence M. Boumehdi qui a eu sous sa coupe plus de 2 000 cadres». De plus, «ce dernier a été maintenu mouhafedh de Hussein Dey après le découpage de la capitale en plusieurs mouhafadhas». Boumehdi, selon le même responsable, «n'a cessé de rouler pour Belkhadem jusqu'en mai 2012, une fois que sa demande d'introduire un de ses proches sur la liste de députation n'a pas été satisfaite par l'ex-secrétaire général». «C'est de la pure manipulation et intox, dixit Abderahmane Belayat. On ne peut pas convoquer une session extraordinaire qui divisera davantage le comité central. Actuellement, on est pratiquement dans la même situation qu'au début du mois de février dernier, à l'issue de la sixième session du CC. Aujourd'hui encore, il y a au moins deux candidatures qui divisent profondément le parti dont celle de Saâdani», estime-t-il. Le coordinateur du BP déplore le fait qu' «on n'arrête pas d'associer le chef de l'Etat à ce conflit entre deux personnes ou ces intrigues de bas étage». Or, on ne peut prendre le risque d'aborder cette session sans avoir une garantie préalable qu'il y ait au moins un candidat au poste de secrétaire général réunissant une majorité confortable de CC, explique-t-on. «Il est surtout attendu des candidats potentiels des discours rassembleurs, pas ce genre de déclarations d'exclusion», dira-t-il. D'autre part, les statuts son clairs: «La convocation du CC est du ressort du coordinateur du bureau politique après que la date de cette réunion soit fixée par le bureau politique approuvé - lors de sa dernière réunion - par 125 députés dont une bonne partie d'entre eux ont la qualité de membres du CC», a-t-il souligné. Toutefois, conclut-il, «la question du CC fera l'objet de l'une des réunions prochaines du bureau politique».
Contacté, Rachid Assas, ex-vice-président du Conseil de la nation et mouhafedh a qualifié cette information de rumeur, car dit-il: «Statutairement parlant, seul Abderrahmane Belayat est habilité à convoquer la session du CC et faire la demande inhérente à sa tenue auprès des pouvoirs publics». D'ailleurs, le mouhafedh de la wilaya de Oum El Bouaghi a soutenu qu'une rencontre regroupant les 54 mouhafedhs pour débattre de la question relative à la session extraordinaire du CC est prévue à la fin du mois en cours. En outre, M.Assas affirme que le bureau de la session dont on parle n'a pas d'existence légale. En revanche, le président du groupe parlementaire du FLN, Tahar Khaoua considère cette information comme une bonne nouvelle et souhaite qu'elle soit confirmée pour mettre un terme au calvaire du FLN et couper l'herbe sous les pieds de ceux qui veulent écarter le vieux parti de la scène politique et du coup, minimiser son rôle dans les échéances importantes à venir.

Tenue les 29 et 30 août de la 7e session du CC
Le comité central (CC) du parti du Front de libération nationale (FLN) tiendra sa 7e session ordinaire les 29 et 30 août courant à Alger, a indiqué, hier le président du bureau de la 6e session du comité central, Ahmed Boumehdi. Dans une déclaration à l'APS, M.Boumehdi a indiqué avoir «reçu mercredi après-midi une autorisation du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et de la wilaya d'Alger pour la tenue de la 7e session du comité central». Il a précisé à ce propos, «avoir déposé le 4 août dernier, une demande auprès du ministère de l'Intérieur accompagnée de 185 signatures des membres du CC du parti FLN pour l'obtention d'une autorisation pour la tenue de la session».

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