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«PRÊT ACCORDÉ» À ALI HADDAD

La BNA dément catégoriquement

Le démenti s'est donc imposé en raison des proportions qu'allait prendre la rumeur, au risque d'attenter à la crédibilité d'une grande banque algérienne.

L'homme d'affaires Ali Haddad n'a pas formulé auprès de la BNA un prêt de 180 milliards de dinars, comme l'a rapporté un site Internet d'information, selon cette banque. Dans un communiqué rendu public, hier, la BNA a, en effet, démenti «des informations liées à une demande de financement surdimensionné par rapport à ses capacités, qu'aurait formulé un opérateur économique auprès de la BNA.» La banque s'est abstenue de nommer l'opérateur en question, mais l'on comprend aisément que le montant du crédit qui a fait le tour du Web algérien relevait de l'utopie.
Il reste que la réaction de la banque qui intervient 48 heures après la publication de l'information-rumeur, est certainement justifiée par l'usage politique qui en a été fait. Il se trouve, à ce propos, que la secrétaire générale du Parti des travailleurs s'est emparée de la «nouvelle» pour l'exploiter à son avantage. Elle a, ainsi, ajouté ce prétendu prêt qu'aurait accordé la BNA à sa liste de griefs contre ce qu'elle croit être «l'oligarchie» qui «hypothèquerait» l'avenir du pays.
Le démenti s'est donc imposé en raison des proportions qu'allait prendre la rumeur, au risque d'attenter à la crédibilité d'une grande banque algérienne. Aussi, la BNA s'est sentie dans l'obligation de souligner son mode de fonctionnement pour éloigner tout soupçon, mais également pour montrer certainement la légèreté de l'information, de ceux qui l'ont colportée, et également du PT qui l'a relayée sans en confirmer la véracité. «Tout octroi de crédit par la BNA obéit aux règles prudentielles édictées par la Banque d'Algérie, ainsi qu'à ses procédures internes régissant l'activité de distribution de crédits et validées par ses organes sociaux», note le communiqué. Cette précision sur le fonctionnement d'un établissement financier, tel que la BNA était donc nécessaire pour restituer le contexte naturel du cheminement d'une demande de crédit. Enfin, la BNA qui semble tenir à sa réputation souligne dans son communiqué qu'en sa qualité d'intermédiaire financier, elle «oeuvre à développer et à diversifier son portefeuille clientèle, par sa contribution au financement de l'économie nationale à travers l'accompagnement des entreprises aussi bien publiques que privées, notamment celles activant dans des secteurs créateurs d'emplois». Une profession de foi qui ne devrait pas servir de motif à exploitation, à des fins politiciennes. En attendant le commentaire de Louisa Hanoune qui, faut-il le rappeler, a été induite en erreur par une fausse information, selon ce que rapporte le communiqué de la BNA, on est en droit de se demander, l'objectif poursuivi par les cercles à l'origine de la rumeur. Surtout que Ali Haddad n'était pas le seul homme d'affaires, dont le nom a été cité dans cette affaire de «crédits surdimensionnés».

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