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Réformes économiques et gestion des finances

La Banque mondiale encense l’Algérie

Instaurer une nouvelle méthodologie dans la gestion des finances publiques, axée sur une logique de performance et de résultats.

Forte d'avancées économiques indiscutables, la destination «Algérie» pour l'investissement et le développement, a suscité auprès des partenaires étrangers un intérêt particulièrement grandissant ces deux dernières années. Une évolution qui annonce la naissance d'une nouvelle ère économique, où l'Algérie est en phase de regagner sa place sur l'échiquier économique, régional et mondial. Un constat qui a fait l'unanimité auprès des grandes institutions financières internationales. C'est dans cette optique que le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a reçu en audience, le Directeur des opérations pour le Maghreb auprès de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentshel, avec lequel il a abordé les perspectives de coopération. Il faut dire que ces nouveaux indicateurs économiques, confèrent à l'Algérie aujourd'hui les capacités de se repositionner dans un nouvel ordre mondial, où la pertinence des lois, des processus de gestion, et la maîtrise du volet budgétaire deviennent des atouts indiscutables pour un développement pérenne. Leur visibilité, autant que leur pertinence, procure des garanties et des assurances de taille pour les investisseurs étrangers, comme cela est véhiculé par la nouvelle loi sur l'investissement.
À ces avantages s'ajoutent les multiples actions de recadrage juridique et organisationnel effectuées dans le cadre des grandes réformes. Dans cette optique, Faïd a présenté à son interlocuteur les chantiers de réformes engagées par l'Algérie, notamment dans le domaine budgétaire qui permettra «d'instaurer une nouvelle méthodologie dans la gestion des finances publiques, axée sur une logique de performance et de résultats et adoptant une allocation par programme sectoriel à moyen terme, assortie d'objectifs concrets et d'indicateurs précis, permettant, ainsi, de présenter plus de visibilité sur les priorités de développement socio-économique de l'État». On ne peut plus clair, ces axes renseignent sur l'émergence d'une stratégie de développement qui vise à établir des bases solides pour porter le poids des différentes reformes engagées, et l'importance de faire canaliser leurs effets et résultats dans le sens des grandes directions économiques. Dans ce sillage, le ministre a tenu à préciser que «cette réforme, vient compléter les autres améliorations réalisées, notamment en matière d'investissement et de commerce extérieur et sera consolidée par la revue prochaine du cadre légal encadrant le secteur monétaire à travers la nouvelle loi sur la Monnaie et le Crédit». Cela étant, il y'a lieu de convenir qu'en termes de coopération établie sur la préservation des intérêts communs, l'engagement des deux parties ne peut que se consolider à travers des échanges significatifs en matière de transferts et d'accompagnement. Dans ce sillage le ministre a exprimé «le souhait d'un accompagnement plus affirmé de la part des partenaires au développement pour renforcer le développement économique en Algérie, dans un contexte mondial marqué par de multiples défis, et renforcer davantage l'appui de son institution en termes de transfert de savoir et de renforcement des capacités à même d'appuyer l'Algérie dans son vaste programme de réformes». Pour sa part, le représentant de la Banque mondiale Jesko Hentshel a réitéré la «disponibilité de son institution à poursuivre l'accompagnement des mesures adoptées par notre pays au titre de son programme de développement et de diversification économiques».

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