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Le sort des sociétés des oligarques emprisonnés scellé

L'état récupère ses «biens»

L'Etrhb de Haddad et les entreprises Mazouzi vont être transférées au secteur public. L'entreprise de transport Tahkout sera placée sous tutelle du ministère des Transports.

Du privé au public. Le sort des sociétés des oligarques emprisonnés vient d'être scellé. Les pouvoirs publics ont décidé de «récu-pérer» ces entreprises via une opération d'«étatisation» tous azimuts. L'annonce a été faite, hier, par Hocine Bendif, directeur général de la gestion du secteur public au ministère de l'Industrie.» Les entreprises Tahkout, Haddad, Mazouzi et Kouninef seront récupérées par l'Etat», a -t-il révélé lors de son intervention sur le plateau de la chaîne Echourouk TV. «L'Etrhb de Haddad et les entreprises Mazouzi, vont être transférées au secteur public», a précisé le locuteur. Dans la foulée, le même responsable a précisé que l'entreprise de transport Tahkout sera «placée sous tutelle du ministère des Transports», sous la dénomination: l'universitaire pour transport et services. Il en sera de même pour l'Etrhb de Ali Haddad et les entreprises de Mazouzi qui seront transférées au secteur public. Concernant les entreprises appartenant aux frères Kouninef, relevant désormais du groupe public Holding Madar, le responsable au ministère de l'industrie fait savoir que «l'usine d'huile des Kouninef sise au port de Djen djen, dans la wilaya de Jijel, va être également exploitée par l'État», tout en expliquant qu'il s'agit d'un grand projet qui «va couvrir 50% des besoins nationaux.» Selon Hocine Bendif, toutes les entreprises ayant fait l'objet d'une décision finale de la justice vont être mises sous la tutelle de l'état. Dans son intervention, le même responsable s'est voulu rassurant, affirmant que «tous les postes d'emplois seront préservés», notant que ces unités «pourront bientôt reprendre du service» sans pour autant avancer une date précise. «Les produits algériens vont bénéficier de marchés prometteurs, si l'on met fin à la bureaucratie», souligne Hocine Bendif. Avec une telle décision, c'est le grand ouf de soulagement chez les travailleurs de ces entités économiques qui, faut-il le dire, ont eu d'énormes difficultés financières tout autant que les sociétés des autres patrons incarcérés. Ces derniers vont être quelque peu rassurés sur l'avenir de leurs entreprises. Pour rappel, les entreprises dont les patrons ont été emprisonnés pour des affaires de corruption, ont été mises sous l'égide de managers issus du secteur public après que les administrateurs judiciaires, désignés en 2019, par la justice pour gérer ces entreprises, ont été démis de leurs fonctions. Ces managers ont été instruits de préserver les emplois et de fixer leurs objectifs en perspective d'une reprise d'activité. Contrairement aux entreprises des oligarques emprisonnés qui seront récupérées par l'Etat, certaines entreprises étatiques pourraient être ouvertes au privé. En effet, le directeur général de la gestion du secteur public au ministère de l'Industrie a révélé qu'une trentaine d'entreprises du secteur étatique souffrent d'une crise financière. Si certaines peuvent faire l'objet d'une opération de «sauvetage», d'autres risquent d'être cédées aux privés. Hocine Bendif a révélé, à ce sujet, que ses services ont reçu des offres de privatisation de certaines institutions en difficulté financière et ce, afin de mettre fin à leurs difficultés financières. Concernant l'unité Eniem, Hocine Bendif a assuré que des négociations ont été menées avec une banque, afin d'injecter un milliard de dinars dans cette entreprise nationale. En outre, une cinquantaine d'entreprises étatiques à l'arrêt, en raison d'une technologie obsolète de certaines et de la mauvaise gestion pour d'autres, pourraient bénéficier d'une opération de «revitalisation» à même de relancer leur activité. «Des travaux sont en cours pour relancer les activités de ces entités économiques», avait-il déclaré récemment.
Concernant les dettes des entités économiques publiques, il avait assuré que «les dettes des entreprises économiques publiques seront absorbées par le biais d'inter-partenariats ou rééchelonnées, jusqu'à ce que leur santé financière soit rétablie». 

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