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Lutte contre la corruption

L'autre priorité du président

Le rapport annuel 2019 de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (Onplc) a été remis, mercredi au président de la République.

L'Algérie mène deux combats de front contre la corruption qui la gangrène et le Covid-19. Une pandémie mondiale qu'elle combat efficacement avec un système de santé que l'on qualifiait pourtant de moribond. Un défi qui a été magnifiquement relevé par ceux, médecins, infirmiers, ambulanciers, l'ensemble du personnel de la santé qui ont été et demeurent au front pour en venir à bout au prix d'un lourd tribut. Plus d'une centaine d'entre eux y ont laissé la vie. La corruption, cet autre fléau qui la ronge depuis son accession à l'indépendance et qui s'est propagé pour devenir une «pandémie», pour s'ancrer au plus haut niveau de l'Etat, tout en parasitant ses institutions, n'a pu être ni maîtrisée ni connaître de recul, malgré l'instauration de mécanismes mis en place, en grande pompe, pour tordre le cou à ce phénomène érigé en système qui a siphonné les caisses du Trésor public. Si cette calamité tentaculaire n'est pas particulière à l'Algérie, elle y a atteint des proportions inimaginables au point de mettre le pays à genoux, contrariant ses objectifs de développement économiques, alors que ses potentialités sont avérées. Le chef de l'Etat avait placé, au lendemain de son élection, la lutte contre la corruption parmi ses priorités. Il s'est engagé à lutter «rigoureusement contre ce fléau, à assainir le pays de ses résidus et à poursuivre la traduction en justice de la bande qui a pillé l'argent public». «La loi relative à la lutte contre la corruption sera maintenue. La grâce présidentielle ne touchera pas les personnes impliquées dans des affaires de corruption», avait-il ajouté en substance. L'opportunité d'évaluer l'étendue des dégâts lui est offerte avec la réception du rapport annuel 2019 de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (Onplc) qui a été remis, mercredi dernier. «Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, mercredi après-midi, Tarek Kour, président de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, qui lui a remis le rapport annuel sur les activités de son instance, les lacunes enregistrées en la matière ainsi que les recommandations formulées afin de les pallier à l'avenir», indique un communiqué de la présidence de la République. Le rapport annuel 2019 qui est entre les mains du premier magistrat du pays, «comprend ses principales activités, les insuffisances enregistrées dans ce domaine et la situation de la corruption en Algérie, et les moyens de lutte contre ce fléau», a indiqué le président de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption à l'issue de cette audience, révélant que le rapport comporte 137 recommandations touchant plusieurs secteurs et divers domaines. Ce document a été remis au locataire d'El Mouradia «conformément à l'article 5 de la convention des Nations- unies de lutte contre la corruption et l'article 203 de la Constitution, le projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption», a indiqué le président de l'Onplc, ce qui constitue une première stratégie nationale de lutte contre la corruption depuis l'indépendance et la promulgation par l'Algérie, de la convention des Nations unies, a-t-il souligné. Une «vision perspicace et minutieuse du président de la République concernant les problèmes et les défis auxquels fait face la lutte contre la corruption, ainsi que «sa volonté sincère et claire afin d'aller de l'avant pour une lutte plus efficace contre la corruption et sa prévention à travers précisément la propagation de la culture du rejet de la corruption», a été relevée par Tarek Kour. Abdelmadjid Tebboune ne va pas s'en priver.

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