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Diversification économique

L'Algérie à pas sûrs...

Pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, la croissance économique a atteint, durant le 3e trimestre de 2021, un taux de plus de 6% et les exportations hors hydrocarbures ont franchi, un seuil historique de 5 milliards de dollars.

La diversification économique et le renforcement des capacités d'exportation hors hydrocarbures sont de plus en plus perceptibles sur le terrain. Depuis ces deux dernières années, les résultats commencent à suivre la mise en oeuvre du programme de relance et de renouveau économiques, engagé par le président Abdelmadjid Tebboune.
C'est ainsi que le secteur agricole, qui est parvenu en 2021 à réaliser une production de près de 3.500 milliards de DA, soit plus de 14% du PIB national, assure en 2022, plus de 73% des besoins du marché local. C'est ainsi également, que, pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, la croissance économique a atteint, durant le 3e trimestre de 2021, un taux de plus de 6%. De même que les exportations hors hydrocarbures ont franchi, l'année dernière, un seuil historique de 5 mds de dollars. Il faut noter également que les exportations des hydrocarbures ont nettement progressé, de 60% en valeur et de 12% en volume. C'est pour relever le défi de la sécurité et de la souveraineté économiques que l'Algérie oeuvre à asseoir une diversification économique et consolider ses capacités d'exportation hors hydrocarbures.
Du modèle économique basé sur la rente, l'Algérie s'est orientée, vers un modèle économique diversifié fondé sur la production de la richesse et répondant aux exigences des mutations accélérées que connaît le monde.
Dans ce sillage, la production nationale de céréales allait crescendo à la faveur de la hausse de la superficie agricole dédiée à cette filière stratégique. Atteignant actuellement 3,3 millions d'hectares, l'amélioration des rendements agricoles et la généralisation de l'irrigation en sus du développement de la culture saharienne.
Le but est d'aspirer «à couvrir 80% des besoins nationaux en matière de production agricole en 2023», affirmait, en août dernier, le Premier ministre. Aïmene Benabderrahmane qui s'exprimait en marge de la cérémonie d'inauguration de la Banque nationale des semences. Dans le secteur de l'industrie, des efforts soutenus sont déployés avec l'ambition de contribuer à hauteur de 15% au PIB. «Ce défi est à notre portée aujourd'hui et nous sommes décidés à le relever par des démarches concrètes et efficaces», assurait le président Tebboune, en décembre dernier, à la Conférence nationale sur la relance industrielle.

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