L’Afrique aux…sociétés civiles

L’Afrique par sa société civile. La nouvelle Algérie continue de renforcer ses liens avec le reste de son continent. Après la diplomatie, la politique et l’économie, elle s’attaque à un point ô combien important. Il s’agit ni plus ni moins de l’aspect social à travers la société civile. En effet, elle vient de lancer dans ce sens une initiative des plus innovantes. Il s’agit d’un Réseau associatif pour le dialogue et le bon voisinage algéro-africain. Son nom peut paraître pompeux, voire un peu compliqué mais c’est simplement un genre de forums de dialogue entre la société civile des quatre coins de l’Afrique. « Il constitue un mécanisme de coordination multidisciplinaire, un espace de réflexion, de concertation et d’application des projets de développement associatifs », a expliqué le président de l’Observatoire national de la société civile (Onsc), Noureddine Benbraham, lors de la cérémonie officielle qui a vu la présence d’un nombre important de ses collègues africains. Pour dire que ce Réseau a déjà commencé a tissé sa toile. « Le lancement de ce Réseau associatif s’inscrit dans le cadre du programme de l’Observatoire inspiré de son approche et de ses dimensions stratégiques pour la période 2024-2030, établies à l’initiative d’associations algériennes, nationales et de wilaya », souligne l’ex-patron des scouts. Il faut dire que ce Réseau a été confié à un fin connaisseur des arcanes de la société civile africaine, en l’occurrence, Ali Sahel. Celui-ci occupe le poste de vice-président du Parlement africain de la société civile. Il a aussi été l’un des architectes de ce Parlement, en étant président de son comité d’organisation. Ce qui lui a permis d’établir son réseau au sens propre du terme ouvrant la voie à de nombreux partenariats à travers tout le continent. «Ce nouveau mécanisme revêt une grande importance, de sa stratégie qui permet d’assurer un déploiement fort et efficace de la société civile sur la scène africaine et internationale dans le cadre du prolongement et de l’intégration », a attesté Ali Sahel. Une convention de partenariat et de coopération entre l’Onsc et le Réseau a été signée. Quoi qu’il en soit, cette initiative rapproche plus que jamais les Algériens de leurs frères du même continent. Car, cela leur ouvre la voie à une plus grande coopération dans les différents aspects qui touchent la vie des citoyens. Cela va aussi ouvrir aux gouvernements de nouvelles perspectives en élaborant des politiques publiques communes qui doivent permettre une meilleure efficience des projets lancés en haut lieu. Cela va tout droit dans le sens de la politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui s’est attelé à faire retrouver à l’Algérie son africanité. Comme c’était le cas à la belle époque de feu Houari Boumediene, où elle portait le nom de Mecque des révolutionnaires. C’est ainsi que le chef de l’État s’est attelé, depuis son élection à la tête du pays en décembre 2019, a renforcé ses liens avec le reste du continent, que ce soit sur le point de vue politique ou économique. Néanmoins, son coup de maître a été d’allouer un montant d’un milliard de dollars à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement. Celle-ci est destinée au financement des projets de développement dans les pays africains. Ce Réseau associatif pour le dialogue et le bon voisinage algéro-africain doit contribuer à la transparence et à l’efficience des projets. Le but étant qu’ils permettent aux jeunes Africains d’être maîtres de leur destin en développant le continent avec de la richesse et de la valeur ajoutée. Pour faire de l’Afrique une vraie force et qu’elle revienne aux …Africains !