«Je tiendrai mes engagements»

Le ministre de l´Education a réitéré, hier, lors d´une rencontre avec la Fédération nationale des travailleurs de l´éducation, sa détermination à accomplir ses engagements envers la corporation des enseignants notamment la prise en charge de leurs revendications qui consistent en l´augmentation des salaires, le logement, l´installation d´un statut particulier ainsi que l´ouverture des postes budgétaires. Le premier responsable du secteur ne voulant pas fuir ses responsabilités, a devant le syndicat «reconnu» avoir donné sa parole quant à l´amélioration des conditions de cette corporation. «Nous avons, déjà, procédé à l´amélioration des conditions pédagogiques et, actuellement, nous nous attaquons au volet socioprofessionnel des conditions des travailleurs», dira le ministre. A ce propos, des commissions de travail au niveau de la tutelle ont été installées afin de décortiquer ce volet et trouver, le cas échéant, les solutions idoines. Ceci renseigne, du moins, sur la bonne volonté de la tutelle à calmer les esprits qui menacent d´aller vers une année blanche si la situation reste en l´état. Pour leur part, les représentants de la Fnte n´ont pas hésité à mettre l´accent sur la légitimité de leurs revendications qui, soulève-t-on, sont les mêmes que celles des autres syndicats. «Nous soutenons les doléances de nos confrères qui sont les nôtres, seulement, nous nous indignons contre la manière dont elles sont exprimées», dira M.Hadjar Ibrahim, secrétaire général de la Fnte. Ainsi, la Fédération condamne ces mouvements de grève qui, estime-t-on, ne se répercutent que sur les élèves. «Il n´est pas digne de prendre les élèves en otage», ajoute-t-il. Selon le conférencier, il y a maintes manières de faire aboutir les revendications sans pour autant porter atteinte à d´autres personnes en faible posture. «Tous les acquis du secteur de l´éducation on les a obtenus grâce à la Fnte qui travaille avec diplomatie». Les journalistes, présents à la rencontre qui portait essentiellement sur l´évaluation de la rentrée scolaire et la mise en oeuvre des réformes de l´éducation, n´ont pas hésité à saisir le ministre afin d´en savoir davantage sur le devenir des enseignants grévistes ainsi que les syndicats dits illégaux sachant que lors du sit-in organisé par ces derniers, plusieurs enseignants ont été interpellés. Le ministre, ne voulant pas s´étaler davantage sur ce sujet, s´est contenté de dire: «Nous avons toujours travaillé dans le cadre des lois de la République.»