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BENHAMOUDA À L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DU FLN

«Il n’y a pas de partis totalitaires»

La carte politique en Algérie et les discours politiques qui traversent la scène nationale ont fait l’objet, hier, d’une conférence animée à l’Université des sciences et de la technologie d’Oran (USTO), par le secrétaire général du parti.

Abordant les grands courants politiques, dont le poids sera traduit à l´occasion des prochaines échéances électorales, le responsable du parti a scindé la scène politique en deux grands courants antagonistes: le courant national islamiste majoritaire et le courant laïque.
Les antagonismes, que traverse la scène politique, sont, pour la plupart, dans l´application de l´Islam et la généralisation de l´utilisation de la langue nationale.
Quant aux relations de l´Algérie avec ses partenaires étrangers, et de la sphère francophone, l´orateur précisera qu´elles constituent une autre pierre d´achoppement sur laquelle butent les relations entre ces courants.
Si le courant islamiste oeuvre pour l´application de la chari´a, le courant nationaliste, en revanche, reste imbu des valeurs qui font la nation algérienne: l´Islam et l´arabité. M.Benhamouda souligne que son parti rejette la division de la scène politique en partis démocratiques, et totalitaires, car, précise-t-il, les principes de démocratie sont consacrés par les textes fondamentaux du pays.
Il invite les participants à étudier les courants linguistiques et culturels pour une meilleure compréhension des courants politiques.
Abordant le volet des prochaines élections, le conférencier précisera que la crédibilité de leurs résultats dépendra des garanties de transparence des opérations électorales. «Il faut que tout le monde sache que la stabilité de l´Algérie dépendra de la crédibilité des prochains rendez-vous électoraux» affirme-t-il.
Abordant les garanties, il précise quelques points qui sont, pour lui, nécessaires: des élections propres et honnêtes, pas d´implication ni de pressions de l´administration sur les électeurs, pas de manipulation des voix, éviter l´amalgame entre associations et partis politiques, permettre aux formations politiques d´exercer un contrôle permanent des opérations électorales.
Il invitera les partis politiques à accepter les résultats qui sortiront des urnes, à l´occasion des prochaines élections, et dont la réussite permettra à l´Etat d´aborder les grands dossiers de développement.
Abordant le volet du système éducatif et les recommandations de la commission Benzaghou, il précise qu´elles doivent être à caractère purement consultatif. Pour le FLN, la langue arabe doit être promue au rang de langue d´enseignement des sciences et de la technologie. Il ne voit pas d´inconvénient à ce que la langue amazighe soit enseignée dans les régions berbérophones du pays. Concernant les recommandations de la commission sur l´enseignement des langues étrangères, l´anglais s´inclut automatiquement en tant que langue des sciences et de la technologie.
Le responsable du parti exhortera les participants à faire preuve de clarté, car les échéances prochaines qui interpellent le FLN revêtent une importance nationale. Il citera, en vrac, la révision de la Constitution, l´approfondissement des réformes économiques, la refonte du système éducatif et la révision des Codes de la commune et de wilaya.
Concernant les rumeurs qui circulent à propos d´un putsch qui se prépare au FLN, Abada, porte-parole du partis, précise que la question relève des prérogatives du bureau politique et du comité central. Puis, il fera le tour des questions posées par les journalistes et où il insistera sur les conditions sine qua non de toutes les transparences, qu´il sera le premier à respecter et à appliquer.

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