L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

SAÂDANI PERSISTE ET SIGNE

"Il faut supprimer l'article 51"

Le FLN a arraché la majorité au Conseil de la nation.

Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a lancé des piques à son allié stratégique Ahmed Ouyahia. Il est revenu encore sur l'article 51 du projet de révision de la Constitution: «Le FLN qui a demandé l'amendement de cet article au Conseil des ministres, souhaite voir la loi déterminant la liste des hautes fonctions de l'Etat concernées par la nationalité exclusive, atténuer l'atteinte aux droits de cette frange de citoyens», a-t-il indiqué en marge de la réunion de ses groupes parlementaires tenue hier à l'hôtel Sheraton à l'ouest de la capitale.
En réponse à l'accusation lancée par le secrétaire général par intérim du RND, contre ceux qui ont critiqué ledit article, Saâdani déclare «assumer cette position car il était indispensable de défendre les binationaux», a-t-il soutenu. Saâdani qui a refusé de commenter les propos tenus par Ahmed Ouyahia lors de sa conférence de presse, a promis d'y répondre plus tard après l'adoption de la Constitution, avant de réitérer que le FLN reste la locomotive sur la scène politique, quant aux autres, ils n'ont qu'à suivre.
Le patron du FLN a qualifié cet article «d'anticonstitutionnel et foulant aux pieds les droits des citoyens». «C'est pour cette raison qu'on a demandé à ne pas l'introduire dans la Loi fondamentale, mais d'en faire seulement une loi organique», a-t-il précisé.
«L'amendement proposé par le FLN a été pris en compte par le président de la République lors du dernier Conseil des ministres», a-t-il fait savoir. «Cet article a été amendé suite aux réserves émises par le FLN. Cette demande visait à ôter à cet article sa dimension constitutionnelle», dit-il lors de son allocution prononcée à cette occasion. Faisant allusion au RND, il souligne que «le FLN est le premier parti proche du pouvoir à avoir revendiqué l'officialisation et la promotion de tamazight, avant que les autres suivent». Il persiste et signe que «le FLN a triomphé lors des derniers sénatoriales en arrachant la majorité au Conseil de la nation».
«Le Front a réussi à l'issue du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation du 29 décembre dernier à relever le dernier défi qui manquait à son palmarès électoral, à savoir retrouver sa suprématie au niveau de la chambre haute pour confirmer sa position de première force politique disposant de la majorité dans toutes les assemblées élues, à commencer par les APC jusqu'à la présidence de la République, en passant par les APW, l'APN ainsi que le Premier ministère». En abordant le projet de la révision de la Constitution, Amar Saâdani qui semble cesser de prôner l'instauration d'un Etat civil, dira qu' «à travers cette révision, l' Algérie s'apprête à amorcer une nouvelle ère, une étape qui consacrera à la fois la
IIe République et un Etat de droit...».
«Tous ceux qui se sont sentis concernés par cette révision ont participé à son enrichissement et aux débats. Ceux qui ont boycotté les consultations ont pris part par leurs déclarations ne serait-ce que par ce qu'ils ont entendu et appris», estime-t-il pour signifier que cette copie est consensuelle. Sur un autre registre, il s'est approprié la quasi-majorité des articles et des amendements introduits dans la nouvelle mouture de la Constitution. «le FLN a proposé près d'une quarantaine d'amendements», souligne-t-il.
«Pas moins de 18 sur 20 amendements dans le fond proposés par le FLN ont été pris en considération», affirme-t-il. «L'introduction du FLN dans le préambule de la Constitution, l'officialisation de la langue amazighe, les articles 41, 53, 54, 99, 74, 120, 17, 118, 188, 168,etc.», sont autant d'amendements et d'articles dont Saâdani revendique la paternité.
Outre l'article 51, la revendication de la désignation du Premier ministre parmi la majorité, n'a pas été prise en considération par la nouvelle Constitution, même si Saâdani se console en avançant que sa formation a obtenu une victoire partielle.
«En vertu de la nouvelle Constitution, la majorité parlementaire sera consultée pour la désignation du Premier ministre», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le patron du FLN a demandé à ses parlementaires d'être tous présents et voter à l'unanimité en faveur du projet portant révision constitutionnelle.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours