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CLASSEMENT MONDIAL DES UNIVERSITÉS

"Il est commercial et publicitaire"

Le classement d'universités au premier rang mondial, par certaines agences internationales, l'est à des fins «strictement» commerciales et publicitaires, a affirmé hier, à Tipasa le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelhafid Aourag. «De nombreux organes d'information tombent dans le piège d'agences de publicité faisant la promotion d'universités privées, en vue d'attirer les riches de ce monde pour y inscrire leurs enfants, au détriment d'universités publiques», a soutenu le prefesseur. Aourag dans une déclaration, en marge de portes ouvertes sur le Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (Crapc) de Bou Ismail. Il s'est étonné du fait que «90% des premières places mondiales sont accordées à des universités privées».
S'exprimant sur le classement des universités algériennes, M. Aourag l'a qualifié d'«illogique et d'irrationnel», car le seul critère devant être pris en compte en la matière «est la qualité de la formation dispensée», citant pour preuve la «forte demande exprimée sur les compétences algériennes par les grandes sociétés mondiales de différents pays développés». Partant de là, il a invité les organes de presse à «mettre en lumière les succès et les réalisations des diplômés de l'université algérienne, à l'étranger», tout en évoquant la fuite des cerveaux et le nombre considérable de chercheurs algériens à l'étranger. Les services du ministère de tutelle sont «totalement ouverts à toutes les initiatives et propositions profitables, de la part des Algériens qui ont prouvé leur valeur, à travers le monde», a-
t-il ajouté, relevant l'existence d'un «important déficit» dans le nombre de chercheurs permanents en Algérie. «Nous disposons de 3000 chercheurs permanents seulement, un nombre jugé très faible comparativement au nombre d'habitants et aux défis qui attendent l'Algérie en matière de construction d'une économie forte et diversifiée», a-t-il soutenu. Il a appelé à l'encouragement des centres de recherche, rappelant que le rôle du chercheur à l'université était un «rôle académique de premier rang, avant de devenir un chercheur permanent et innovateur de projets d'applications susceptibles d'être concrétisés sur le terrain, a-t-il relevé.

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