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FRAUDE À L’ÉPREUVE DU MAGISTÈRE

Harraoubia ouvre une enquête

Le ministère de l’Enseignement supérieur compte corriger la faute et sanctionner les responsables de la fraude.

Le ministère de l´Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a envoyé un groupe d´inspecteurs à l´université de Bouzaréah et à l´Institut d´éducation physique et sportive de Sidi Abdellah pour enquêter sur l´affaire des lauréats au magistère. C´est ce que nous a affirmé hier le chef de cabinet du ministère, M.Osmane, en marge des journées scientifiques et techniques sur le soudage organisées au Cerist. Selon certaines informations, une éventuelle fraude des résultats de l´examen du magistère de l´Institut de l´éducation physique et sportive de Sidi Abdellah (Ieps) et celui de la faculté des sciences humaines et sociologiques (Fshs) de Bouzaréah, a été signalée. Des étudiants ont dénoncé le fait que plusieurs noms de candidats étaient «destinés à réussir cet examen avant même la promulgation des résultats officiels». Ces derniers viennent de saisir le département de Rachid Harraoubia pour une enquête administrative afin de déterminer et statuer sur un certain nombre d´anomalies relevées dans la gestion des examens du magistère. Les 57 candidats à l´examen de magistère ont, pour leur part, introduit des recours individuels. «Si la fraude se confirme, nous allons corriger les faits et les responsables seront sanctionnés», nous a affirmé M.Osmane. Des cas pareils ont été signalés malheureusement, auparavant dans certaines universités du pays. Rappelons qu´un 5 octobre 2004, la fraude avait caractérisé le déroulement des épreuves de concours de magistère à la faculté des sciences politiques Sidi Achour de l´université de Badji Mokhtar de Annaba.
Plusieurs centaines de postulants y avaient pris place dans l´espoir d´être parmi les 15 lauréats à l´accès en première année de magistère. Tout paraissait couler de source jusqu´au jour où une des candidates, apparemment non avertie, révèle que lors des examens, certains candidats ne s´étaient pas privés «de travailler» sur un corrigé-type des épreuves. D´autres s´étaient rappelés le comportement de ces candidats qui ne s´étaient même pas donné la peine de sauver les apparences en remettant leur copie d´examen quelques minutes à peine après leur arrivée. Avertis de ces faits, le vice-recteur chargé de la post-graduation déclencha une enquête préliminaire qui a confirmé la fraude. Comme premières mesures, il annula l´opération de correction et la programmation des mêmes épreuves pour le 16 de ce mois. Aucune enquête approfondie pour déterminer les responsabilités dans la fuite du corrigé-type n´avait été diligentée. Le ministère de l´Enseignement supérieur devrait être, selon certains enseignants universitaires, plus vigilant et très rigoureux dans une épreuve aussi importante que le magistère. S´agissant du séminaire, le chef de cabinet du ministère relève l´importance de la recherche dans le développement économique du pays. Pour lui, la recherche scientifique doit prendre en considération les normes déontologiques et professionnelles. «L´économie ne peut se développer sans la participation de l´université et des chercheurs», a-t-il soutenu.

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