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GRÈVES DES MÉDECINS RÉSIDENTS ET DES ÉTUDIANTS DES ENS

Hadjar intransigeant

«Les médecins résidents concernés doivent assumer leur entière responsabilité.»

Les menaces de boycott d'examens n'ont pas été prises en considération! L'examen du Dems se tient aujourd'hui. Les «grèves illimitées» ont été jugées illégales. Ceux qui boycottent l'examen payeront la facture de leur décision très cher! Résultat, «engendrer l'échec», selon, bien évidemment, le ministère de l'Enseignement supérieur.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a souligné, hier à Alger, lors d'une Conférence nationale des universités que les épreuves du Diplôme d'études médicales spécialisées (Dems) seront organisées dimanche (18 mars), comme prévu, et ne seront pas reportées. «Le ministère est attaché à la date fixée au préalable pour le déroulement des épreuves du Dems, soit du 18 mars au 12 avril 2018», indique le ministre, tout en précisant que «les médecins résidants concernés doivent assumer leur entière responsabilité».
Il ajoute que ce ne sont pas tous les étudiants qui sont en grève, et ceux qui le sont en grève doivent assumer leur choix... Le responsable fait savoir que les services concernés de la tutelle ont reçu, à maintes reprises, des représentants des médecins résidents pour examiner leurs revendications socioprofessionnelles. «Lors de la dernière rencontre, une seule revendication a été formulée, à savoir le report des épreuves», précisant que cette revendication «a été rejetée»! Pour rappel, les candidats au Dems avaient décidé, la semaine dernière, de boycotter les examens jusqu'à satisfaction de toutes leurs revendications, précisant que cette décision avait été prise à la suite d'une réponse défavorable des responsables du ministère, lors d'une réunion avec des membres du bureau national du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra).
Pour les Ecoles normales supérieures (ENS), partiellement paralysées depuis des mois par une grève illimitée des étudiants, le ministre rassure qu'il n'y aura pas d'année blanche. S'agissant des revendications des étudiants des Ecoles supérieures portant notamment sur les postes de travail après leur graduation, le ministre a fait savoir que «les étudiants de terminale poursuivent leurs études et ne sont pas concernés par la grève», rappelant que les statuts des Ecoles supérieures stipulaient que «tout étudiant redoublant deux fois ne bénéficiera pas de recrutement au ministère de l'Education». Dans ce cadre, il est important de souligner que les étudiants des ENS, en grève depuis novembre 2017, revendiquent l'engagement du ministère de l'Education nationale, à procéder à leur recrutement directement après la fin de leur formation, au niveau de leur lieu de résidence.
Le ministre a appelé, par la même occasion, les étudiant grévistes à «faire preuve de sagesse», estimant que la grève illimitée était contraire aux règles juridiques régissant l'action syndicale. Hadjar a réaffirmé encore une fois que la seule voie du dialogue et de concertation entre les composantes de la famille universitaire demeure le meilleur mécanisme pour la prise en charge de l'ensemble des préoccupations.

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