Guterres: le grand témoin

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, suscite l'intérêt et l'attention des politiques du monde. C'est le cas du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, qui «a exprimé son admiration de la vision globale du président de la République pour les affaires du monde». L'Algérie gagne de précieux points au plan de la diplomatie internationale, en ces temps compliqués, où se redessine l'ordre mondial. Ce retour de la diplomatie algérienne est intimement lié aux positions de l'État algérien sur les questions clés qui intéressent et influent sur le monde d'aujourd'hui. à ce propos, le SG de l'ONU a déclaré qu'«il saluait l'engagement constant du président Tebboune et son rôle dans la promotion de la paix et de la stabilité régionale et internationale». Et d'ajouter: «Cette maîtrise des affaires internationales est désormais de plus en plus rare. Je garde en mémoire les échanges approfondis que j'ai eus avec le chef de l'État, lors du Sommet arabe tenu à Alger les 1er et 2 novembre de l'année écoulée», a-t-il indiqué.
L'ONU ne cesse de saluer et de rendre des hommages très appuyés à la diplomatie algérienne sur son rôle quant à la résolution des conflits aux niveaux régional et international. Dans ce sens, le SG a salué «l'engagement constant du président Tebboune et son rôle dans la promotion de la paix et de la stabilité régionale et internationale», a-t-il martelé. la question du Sahara occidental, la crise libyenne et la situation au Sahel et plus précisément au Mali, ont été abordées par le SG de l'ONU, qualifiant le rôle de l'Algérie de prépondérant et déterminant. Il a mentionné, à ce sujet que «les efforts et la position de principe de l'Algérie pour un règlement rapide de ces crises ne sont pas à démontrer», a-t-il rappelé. La diplomatie algérienne est connue pour être en symbiose totale avec la démarche onusienne sur les questions de principe qui concernent les affaires du monde. C'est cette démarche concrète et pragmatique qui a permis aux Etats membres au sein de l'ONU d'avoir une vision respectable à l'égard de la diplomatie algérienne et de ses positions. A ce titre, il faut rappeler que l'Algérie, et à travers son Président a fait de la diplomatie, au niveau international, une voix afin de faire entendre ses principes, fondés sur «l'attachement au multilatéralisme soumis, actuellement, aux valeurs et aux principes de la Charte des Nations unies, surtout ceux relatifs à la décolonisation et à la non-ingérence dans les affaires internes des pays souverains». l'Algérie, à travers sa diplomatie, qui devient de plus en plus active et «agressive», partage d'emblée l'approche du secrétaire général de l'ONU pour ce qui est des «efforts visant à la réalisation du Programme commun et à la mise en oeuvre des objectifs du développement durable». L'Algérie arrive a s'imposer en tant que voix équilibrée sur la scène internationale, même si les enjeux ne sont pas aussi reluisants, mais elle affiche souverainement ses positions, héritées de la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954, dans la perspective de soutenir et d'être solidaire avec tous les peuples cherchant à se libérer de la mainmise coloniale et de la domination des forces étrangères, de leurs pays. Le premier magistrat du pays, Abdelmadjid Tebboune, a entrepris cette démarche de principe de la diplomatie algérienne dans plusieurs regroupements régionaux et internationaux. C'est dire que celle-ci n'est pas le résultat d'une conjoncture mais bel et bien un processus qui s'est forgé dans le feu des luttes contre l'injustice internationale, le colonialisme, l'apartheid et toutes les formes d'ingérence et de domination.
L'Algérie est en train de gagner des points sur le plan diplomatique, la reconnaissance de l'ONU et des organisations régionales du rôle de l'Algérie en sa qualité de puissance régionale, renseigne sur la place que vient d'occuper le pays sur l'échiquier international. L'Algérie nouvelle c'est aussi cette rigueur diplomatique qui ne badine pas avec la sécurité nationale du pays et sa souveraineté.