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Elections locales

Goudjil souligne la transparence du vote démocratique

Le peuple «a franchi, par l’accomplissement de son devoir national, le dernier pas vers le parachèvement de l’édification institutionnelle».

Dans le sens profond et au-delà des différentes interprétations et lectures, le déroulement des élections locales du 27 novembre dernier, a clairement mis en avant un climat d'apaisement inédit et particulier.
L'absence de dépassement et de scènes rocambolesques, où après le passage des derniers électeurs, les urnes étaient soumises à des traitements aussi étranges que suspects, est venu parachever un travail colossal en amont, où les listes électorales étaient scrupuleusement passées au crible pour en soustraire tout attrait à l'argent sale. C'est le principe qu'a réussi à instaurer l'Anie depuis sa création, et c'est ce qui a donné aux citoyens leur premier argument pour renouer avec l'acte de voter. À ce titre, Salah Goudjil, président du Conseil de la nation,a souligné le fait que le Bureau du Parlement ait mis en avant ce jeudi, le «haut sens de démocratie ayant caractérisé les locales du 27 novembre 2021, tenues dans un climat de stabilité et de sérénité.
Le peuple algérien a toujours marqué sa présence aux rendez-vous électoraux en faveur de son pays. Ce peuple a franchi, par l'accomplissement de son devoir national, le dernier pas vers le parachèvement de l'édification institutionnelle dans la perspective de renforcer et redresser les bases de la Nouvelle République le président Tebboune s'est engagé à concrétiser». Il est clair, cependant, qu'en matière de taux de participation, l'Algérie ne déroge pas à la tendance mondiale, où les élections, notamment; locales n'attirent plus des foules et des masses, et se concentrent sur un renouvellement des mécanismes et des gouvernances en faveur des conjonctures. Pour l'Algérie, c'est un grand pas de fait vers la stabilité et vers l'établissement de nouvelles passerelles entre le citoyen et l'Etat, et ce après des décennies de rupture qui ont engendré un régime despotique et mafieux qui a eu toute l'impunité pour instaurer son diktat et rompre complètement avec le peuple dans un mépris innommable. Il faut dire qu'après des années d'arbitraire où le peuple était considéré comme «mineur», et n'était plus sollicité pour donner son avis sur son avenir et celui du pays, il est difficile de lui demander aujourd'hui de faire confiance aveuglément. De ce fait, toute l'importance de ces élections, réside dans son aspect particulier inhérent au choix d'élus à travers une liberté introduite par l'éradication du système de tête de liste et du principe de la «chkara» pour laisser place à l'expression réelle de la voix du peuple. Autant dire que la révision du Code électoral, au même titre que les nouvelles dispositions contenues dans la nouvelle Constitution appelant avec force les jeunes à participer dans la reconstruction du pays, ont eu des résultats insoupçonnés. Car il faut le dire, d'une errance politique qui a failli plonger le pays dans une descente aux enfers sans fin, l'Algérie finalise à travers ces élections son parcours constitutionnel, et se dresse avec force contre les attaques incessantes de l'extérieur comme de l'intérieur, visant sa stabilité et sa souveraineté.
Dans ce sillage, la chambre haute du Parlement precise que l'objectif de cette démarche est de passer effectivement vers l'instauration, à tous les niveaux, de la culture de l'Etat sur la voie de la réalisation de l'indépendance de la décision politique nationale doublée d'une véritable indépendance économique.
Ainsi que la ferme détermination de l'Algérie à mettre en application, avec dévouement, les fondements de la paix durable dans son environnement régional, de manière à assurer aux peuples de la région une vie sûre et paisible».

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