L'Expression

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Le président du Sénat à la revue El Djeïch

Goudjil appelle à consolider le front interne

«Faire face à toutes formes de menaces.»

Dans un long entretien accordé à la revue El Djeïch, le président du Sénat, Salah Goudjil, revient sur les thèmes brûlants de l'actualité nationale. D‘emblée, il lancera un appel solennel à tous les Algériens, en vue d'unifier leurs rangs et dépasser leurs clivages, faisant l'analogie avec la décision historique du «groupe des six», auteurs de la proclamation de Novembre. «Il s'agissait de dirigeants imprégnés de valeurs portées par le Mouvement national, d'un haut niveau culturel. En outre, l'intérêt suprême a fait qu'ils ont renoncé à leurs appartenances (sensibilités idéologiques) pour rédiger un appel invitant les Algériennes et les Algériens, toutes catégories et tendances confondues, à rejoindre la révolution à titre individuel et non en tant qu'organisations ou partis». Partant, Goudjil fait de la consolidation du front interne, la condition sine qua non pour dépasser cette étape difficile et «faire face à toutes formes de menaces». «Je voudrais insister sur la question du renforcement et la consolidation du front interne ainsi que l'unification des rangs qui nous permettra inévitablement de relever tous les défis et enjeux», dira-t-il. Le deuxième homme de l'Etat algérien n'a pas été tendre avec ceux qui prônent des thèses antinationales à partir de l'étranger. «Les ennemis de l'Algérie sont désormais connus et tentent vainement de polluer le climat, à travers des voix installées à l'étranger, qui s'attaquent à notre pays au nom de la liberté d'expression.» Pour lui, il faudra faire le distinguo entre «liberté d'expression et liberté de s'adonner à des pitreries», dira-t-il, tout en rappelant que «ces complots ourdis, ne datent pas d'aujourd'hui, à cette différence près qu'ils sont ouvertement affirmés». Et d'inviter les Algériens à «s'en inspirer (histoire de la Libération nationale ndlr), qu'ils aient conscience de la grandeur de l'Algérie, de sa place et de son rôle dans le Monde arabe et en Afrique». Pour le patron du Sénat, le processus de démocratisation des institutions qui confère «une immunité à l'Etat et qui barre la route à l'ingérence d'autrui dans nos affaires internes, fait peur».
Il appuiera, par ailleurs, la démarche salutaire du président de la République dans le parachèvement du processus de démocratisation des institutions, appelant les Algériennes et les Algériens à y adhérer. «oeuvrer ensemble afin de concrétiser l'objectif commun, celui de l'édification de la nouvelle Algérie, stable et prospère, conformément aux aspirations du peuple et par fidélité aux sacrifices consentis par nos valeureux chouhada», affrimera-t-il, avant d'ajouter que «le président a élaboré un programme visant le changement et fixé des objectifs à atteindre progressivement. Il est vrai que ce programme a pris quelque retard du fait de circonstances objectives caractérisées essentiellement par la propagation de la pandémie de coronavirus, sans pour autant que son application ne soit interrompue». Il voit également dans la dissolution du Parlement et l'organisation d'élections législatives, une volonté politique de poursuivre «le processus d'édification des institutions de l'Etat, un état où tout le monde trouvera sa voie,...il nous appartient bien sûr de faire la différence entre l'état et le gouvernement, car l'état a vocation d'être pérenne». La dissolution du Parlement, selon Goudjil, vise à «aller vers des élections législatives où la parole sera donnée au peuple pour que se concrétise le changement politique dans le pays».
Rendant un vibrant hommage à l'Armée nationale populaire, il affirmera qu'à travers ces attaques, «c'est l'Armée nationale qui est visée, parce que c'est l'épine dorsale de l'Etat algérien». Tout en saluant le Hirak, à travers «des manifestations pacifiques, civilisées», et de s'interroger: « Il en est pour preuve que pas une goutte de sang n'a été versée. Il est curieux que certains négligent étrangement cette particularité très importante et, à travers elle la position historique de l'ANP, digne et méritante héritière de l'ALN...». Goudjil n'omet pas de qualifier la colonisation de l'Algérie par la France « de peuplement et de destruction au sens propre du terme, dont l'objectif principal, depuis 1830, était l'effacement du peuple algérien et son remplacement par un autre peuple».

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