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DISPOSITIFS D'AIDE À L'EMPLOI

Et pourtant, ça marche

Les dispositions que comprend cette politique se sont révélées, selon ses représentants, «avantageuses».

Accompagner les jeunes dans la création des microentreprises ou encore leur inculquer l'esprit d'entrepreneuriat... c'est là l'orientation que s'emploie à suivre le gouvernement. Les dispositions que comprend cette politique se sont révélées, selon ses représentants, «avantageuses». Preuve en est: «Ces dispositifs d'aide à l'emploi ont diffusé l'esprit entrepreneurial parmi les jeunes et ont porté leurs fruits en participant à la création de richesses et d'emplois» a indiqué lundi dernier le ministre du Travail, et de l'Emploi et de la Sécurité sociale Mourad Zemali depuis la wilaya de Skikda. Par ailleurs, lors de sa visite à une microentreprise créée dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), le responsable n'a pas manqué de souligner «la résolution» des autorités quant à poursuivre sur cette lancée.
Dans le même ordre d'idées, Mourad Zemali a appelé les entreprises économiques à «la permanisation des jeunes travaillant dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle». Evoquant le gel de ces permanisations dans les administrations, il a expliqué que cela revient en fait à la soumission de cette opération «à diverses lois et concours». A ce propos, il a souligné que le ministère de tutelle «tente de transférer ces travailleurs vers le secteur économique». Par ailleurs, il «encourage les jeunes à faire preuve d'initiative et créer leurs propres microentreprises».
En ce qui concerne les métiers pénibles et leur classification, le responsable a avancé qu' «une commission technique a été créée, il y a sept mois et oeuvre d'une manière régulière à étudier et élaborer les critères définissant et classifiant les métiers pénibles». Soutenir et accompagner les jeunes désireux de créer leurs propres entreprises, est devenu au centre des priorités de l'Etat. Les tenants du pouvoir ont compris la nécessité d'évoluer dans ce sens, car cela constitue un levier pour le développement local. Les jeunes de leur côté, ont eux aussi montré un vif intérêt quant à la création d'entreprises, afin de participer à la diversification de l'économie du pays. Durant l'année 2017, quelque 500.000 jeunes ont créé des microentreprises. Celles-ci ont à leur tour généré près de 1.200.000 emplois. Mourad Zemali avait d'ailleurs, en commentant ces chiffres, avancé qu'il est impératif de trouver une option permettant de réduire davantage la dépendance de l'Algérie aux hydrocarbures. Les autorités concernées avaient d'emblée mis l'accent sur leur détermination à soutenir les jeunes et à les accompagner dans leurs projets de création de PME. Ce qui passe d'abord, en leur assurant une formation qui s'adapte à l'économie du pays. A côté de cela, les dispositifs entrepris par le gouvernement en guise de soutien financier aux jeunes entrepreneurs, à l'image de l'Ansej et de la Cnac. Selon de récents bilans, on affirme que 90% des microentreprises créées dans le cadre de ces aides à l'emploi ont été lucratives. En plus de son désir d'exploiter les compétences et les potentialités de la jeunesse algérienne dans divers secteurs d'activités, le pouvoir a affiché un réel intérêt vis-à-vis de la diaspora algérienne à l'étranger. Les dirigeants du pays n'ont en effet de cesse, d'insister sur l'importance capitale d'associer ces jeunes au développement national et à leur apport qui ne peut être que bénéfique pour l'économie du pays.

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