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La mercuriale après la première semaine du mois sacré

Et le marché ne flamba pas...

La tendance haussière persiste, mais l’amplitude est en deçà de ce qui a été constaté les années précédentes.

Ça y est! La première semaine du mois sacré est déjà passée. La journée d'hier marque, en effet, le septième jours du Ramadhan dans sa version 2024. Si l'on se fie à certains critères, la version «améliorée» de cette année est meilleure que celles qui l'ont précédée. Il n'y a pas eu de crise ou de tension sur les produits de première nécessité. Bien au contraire, tous les produits sont disponibles et en abondance.
Il y a eu également la baisse des prix de certains produits. La courgette a baissé de 100 à 50 DA le kg.
La tomate a également chuté de 130 à 100 DA/ kg. Le couffin de cette année coûte toujours cher. Certes, l'inflation grève le pouvoir d'achat des consommateurs du monde entier, mais «les charognards» qui «plument» les Algériens et qui ne pensent qu'à faire fructifier leur gains y sont pour beaucoup aussi.
Dans certaines boucheries de l'Algérois, la viande de mouton frôle la barre des 3000 DA.
Le même produit est cédé dans les marchés les moins chers de la capitale à 2700 DA le kg. C'est ce que nous avons, à titre d'exemple, constaté hier, lors d'une «virée» effectuée au marché de Birkhadem pour «surveiller» les prix. La viande bovine locale est cédée à 2500 DA le KG. Fort heureusement, l'État est intervenu, en important de la viande bovine.
La viande à 1 200 DA le kg est la star du marché en question, il s'agit du refuge du citoyen.
La preuve en est d'ailleurs, les étals le proposant à la vente ne désemplissent (presque) pas.
Le poulet, par contre, amorce la baisse. Il est passé de 520 à 490 DA. Mathématiquement parlant, il s'agit d'une baisse notable. La différence est de 30 DA. Cependant, le prix est en hausse de 20 DA comparativement au prix pratiqué à quelques jours du mois sacré. Le prix de l'escalope de poulet avait également progressé.
Le kilogramme qui se vendait à la veille du Ramadhan à 870 DA, continue d'être cédé à 900 DA le kg au marché précité. À quelques bornes de là, précisément au marché d'El Harrach, la même viande est cédée à 1 100 DA le kg. La tendance haussière ayant démarrée à la veille du mois de piété, persiste, mais avec une amplitude (très) en deçà de ce qui a été constaté les années précédentes.
La laitue est cédée à 200 DA le KG, après avoir coûté au premier jour du mois sacré à 180 DA. Le poivron est passé de 170 à 200 DA. Côté fruits, le prix de la fraise a grimpé de 220 à 320 DA. Elle enregistre une hausse après qu'elle ait chuté de 280 à 220 DA le kg au premier jour du Ramadhan.
La banane a grimpé de 330 à 340 DA le kg au marché de Birkhadem, tandis que le même fruit est cédé à 380 DA au marché d'El Harrach et de Ben Omar, à Kouba, soit 50 DA de différence. Dans ce sillage, il y a lieu de noter que les commerçants des deux espaces s'approvisionnent pourtant à partir du même marché de gros, celui de Bougara (ex-Rovigo). Disons-le clairement, vu que le même produit n'a pas le même prix que l'on se trouve dans une commune ou une autre, ce sont donc les vendeurs au détail qui dictent leur loi.
Par ailleurs, il y a lieu de remarquer que de l'avis des spécialistes, l'on avance vers une prochaine baisse des prix. C'est le cas du président de l'Association nationale des commerçants et artisans (Anca), Hadj Tahar Boulenouar qui dit s'attendre à une baisse à partir de la deuxième semaine du mois de jeûne. Bref, rendez-vous dans les prochaines heures pour tâter le pool de la mercuriale.

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