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Rentrée universitaire

En mode présentiel

L'enseignement à distance ne sera pas complètement abandonné. Certains cours continueront à être dispensés en ligne.

Après l’Éducation nationale, c’est au tour de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d’annoncer un retour à la « normale ». En effet, la tutelle a annoncé, jeudi dernier, que le mode présentiel sera privilégié cette année. Ainsi, après deux ans de Covid-19, les campus universitaires devraient retrouver une vie normale. Le ministère a dans ce sens mis l’accent sur l’importance de la reprise de l’enseignement en présentiel, après l’amélioration de la situation sanitaire. Une rencontre s’est tenue, à cet effet, entre la tutelle et les partenaires sociaux. « Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour la reprise de l’enseignement en présentiel durant l’année universitaire 2022-2023 », soutient le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Néanmoins, ce retour au présentiel ne signifie pas l’abandon total de l’enseignement à distance. Le ministère a mis l’accent sur l’exploitation optimale de l’enseignement à distance. « C’est un acquis qu’il importe de valoriser en complément du mode en présentiel afin d’améliorer la qualité de la formation », atteste la même source. Il est vrai que contrairement à l’Éducation nationale, le télé-enseignement a eu de bons résultats dans nos universités. Les cours ont pu se poursuivre durant les gros pics de la pandémie. Les deux dernières années universitaires ont pu être sauvées et les étudiants ont réussi à assimiler cette méthode. Elle peut donc être un bon complément au présentiel surtout en ce qui concerne les cours où les étudiants se retrouvent dans des amphithéâtres bondés de monde. Il s’agit donc d’un acquis de la Covid-19 qu’il faudra valoriser pour améliorer la qualité de l’enseignement dans nos universités. Quoi qu’il en soit, la tutelle assure que toutes les mesures ont été prises afin que l’année universitaire se fasse dans de bonnes conditions. C’est dans ce sens que les responsables des établissements universitaires et des œuvres universitaires ont été notamment instruits de veiller au « suivi des opérations d’équipement et de réhabilitation des résidences universitaires, et à l’installation des commissions chargées des préparatifs de la rentrée universitaire au niveau de chaque cité universitaire ». Le ministère a aussi mis en exergue la nécessité d’«assurer la coordination entre les directeurs des établissements des œuvres universitaires et d’élaborer un protocole opérationnel relatif à l’hygiène, à la sécurité et à l’environnement, unifié et contraignant pour tous les établissements du secteur ». Aussi, il a été fait état de la réception de 45000 nouvelles places pédagogiques, durant les mois d’août et de septembre. Ce qui a permis de porter la capacité d’accueil à 1456500 places pédagogiques à travers tout le réseau universitaire.« 20500 lits, dont 6000 des résidences en cours de rénovation, ont été également réceptionnés, portant ainsi le total à 640500 lits », est-il détaillé. Le secteur de l’enseignement supérieur a également fait état de l’acquisition d’équipements devant renforcer la sécurité dans les universités et les cités, notamment les caméras de surveillance et l’éclairage. Le ministère prépare également « un projet de convention-cadre avec le ministère des Transports prévoyant des réductions du tarif de transport au profit des étudiants ». Dans un autre registre, il est prévu pour le mois d’octobre prochain, la tenue de la 3e session d’habilitation universitaire pour la promotion au grade de maître de conférences classe A, tandis qu’en novembre se tiendra la 48e session de la Commission universitaire nationale (CUN) de promotion au grade de professeur. Aussi, il est prévu le recrutement de 2 186 maîtres-assistants classe B. En ce qui concerne l’encadrement administratif, «4150 postes budgétaires sont prévus, dont 846 postes budgétaires au titre du recrutement externe et 3304 postes réservés aux promotions internes ». 250 postes budgétaires seront aussi réservés au recrutement des docteurs en vue d’améliorer la qualité de l’encadrement administratif dans les établissements du secteur. Tout semble donc prêt pour que l’année universitaire se fasse sans encombres. Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, Kamal Bidari, sera-t-il du même avis ? Il apportera certainement sa touche…

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