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BOUTEFLIKA ET LA QUESTION SAHRAOUIE

«Elle touche à la paix dans la région»

Pour le chef de l’Etat, «l´Algérie n´est pas directement concernée» mais «s´y intéresse».

«La question du Sahara occidental, qui oppose le royaume du Maroc au Front Polisario, est un problème de décolonisation dont la solution réside dans l´exercice par le peuple sahraoui de son droit à l´autodétermination», a affirmé, jeudi dernier, le chef de l´Etat, lors du déjeuner officiel offert au président brésilien. Tout en tenant à rappeler un postulat de départ, que «l´Algérie n´est pas directement concernée » par le conflit du Sahara occidental, mais «s´y intéresse cependant», parce qu´il s´agit d´un problème qui «touche à la paix et à la stabilité de notre région» le chef de l´Etat a tenu à réitérer la position indéfectible de l´Algérie qui ne cesse de soutenir l´organisation d´un référendum d´autodétermination du peuple sahraoui. Cette déclaration intervient au moment où des manifestations ont repris de plus belle dans les territoires sahraouis occupés, en signe de protestation contre les atteintes flagrantes aux droits de l´homme. «Il s´agit là d´un problème de décolonisation dont la solution réside dans l´exercice par le peuple sahraoui de son droit à l´autodétermination (...)» Avant de poursuivre que «la question du Sahara occidental est prise en charge par le Conseil de sécurité depuis plus de trente années et nous sommes convaincus que, finalement, la légalité internationale aura le dernier mot.» Après avoir fait état d´autres situations «qui nous préoccupent», car «porteuses de graves menaces» pour la paix et la sécurité internationales, le président Bouteflika, martèle: «Nous sommes convaincus que, finalement, la légalité internationale aura le dernier mot», a-t-il encore ajouté. Il est utile de rappeler que le royaume chérifien, désavoué par la communauté internationale, accumule les revers au cours des derniers mois. En effet, des contrats sont en cours entre six firmes pétrolières britanniques et le Front Polisario pour l´obtention de permis de prospection du pétrole au large des côtes sahraouies (off-shore). Ces négociations interviennent à la suite d´un avis d´appel d´offres lancé par le Front Polisario en mai 2005, après l´opération de cadastre menée par la compagnie australienne Vision and Oil, en vertu d´un contrat signé en 2001. Il s´agit plus exactement de 12 blocs off-shore, dont Daoura, Amgala, Haouza, Farsia, Mahbes, Imlili, El Guelta et Djrifa. Sur un autre front, un contrat similaire qui a été signé la même année entre le Maroc et la compagnie américaine Kerr Mc Gee, a provoqué une passe d´armes: Kerr Mc Gee a résilié la convention sous la pression des organisations internationales favorables à l´autodétermination du peuple sahraoui. Trois autres compagnies étrangères, signataires avec Rabat de contrats de prospection pétrolière, le long des côtes du Sahara occidental, ont eu le même sort.
Il s´agit de la société norvégienne TGS-Nopec, la hollandaise Fugro, la française Total-Fina-Elf. Toutes les compagnies se sont retirées du territoire en 2003 et 2004 suite aux pressions internationales.

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