L'Expression

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SUITE À LA DÉCLARATION DU GÉNÉRAL LAMARI

El-Hachemi Chérif menace

Cette attitude relève-t-elle d’une assertion fondée ou d’une simple digression journalistique d’un politique?

«Si certains pensent que les Algériens qui ont fait le 1er Novembre, le 5 Octobre, résisté si héroïquement pendant plus de dix ans à l´hydre intégriste et combattent les fondements du système vont se laisser faire, ils se trompent!». C´est par ces propos menaçants que le chef de file de la mouvance dite «éradicatrice» a clos sa réponse à la déclaration de Lamari, et ce, dans les colonnes de notre confrère Le Matin. Le chef de l´état-major de l´ANP avait, dans une interview accordée à l´hebdomadaire français Le Point , affirmé la disponibilité de l´ANP à reconnaître le futur Président algérien fût-il un islamiste. Une affirmation qui a provoqué et provoque encore un véritable déclic au sein de la classe politique et qui a été diversement appréciée. Si pour les islamistes elle constitue une avancée démocratique appréciable, pour peu qu´elle soit traduite dans les faits, pour les démocrates, en revanche, elle constitue une réelle menace. Selon certains observateurs politiques, «les propos du général Lamari constituent, aux yeux des démocrates un affront qu´ils n´ont jamais subi de la part d´une institution qu´ils pensaient acquise totalement à leurs thèses.» Cette déclaration a, en effet, surexcité le clan des «éradicateurs» déjà en pleine agitation pour barrer le chemin au Président en exercice, dans sa conquête d´un deuxième mandat. Pour El-Hachemi Chérif, l´affirmation de Lamari «prend à contre-pied la ligne patriotique tenue par l´ANP depuis le début de la crise (...)». On comprend donc que le retrait de l´armée du champ politique, comme revendiqué par d´autres courants politiques en Algérie, n´arrange point le leader du MDS. L´émergence d´un Etat républicain démocratique et moderne ne peut se faire, selon El-Hachemi Chérif, par une quelconque consultation démocratique, mais sous la bannière de l´armée, en ce sens que «la menace islamiste persiste toujours». Il clarifie sa pensée en écrivant: «Dire que les institutions de la République reconnaîtront un président islamiste, c´est dénier à l´Etat algérien une identité républicaine moderne.»
Cette réaction est-elle à classer dans le registre de digression de El-Hachemi Chérif devenu prolifique en contributions journalistiques depuis la mise en veilleuse de son parti, ou alors s´inscrit-elle dans un large plan de déstabilisation de Bouteflika?
Les observateurs politiques expliquent que le complot à la vénézuélienne s´est découvert après la montée au créneau de Sidi Saïd qui a menacé d´une grève générale.

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