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LUTTE ANTITERRORISTE

Droukdel aux abois

Acculé, le chef terroriste voit son groupe se réduire en peau de chagrin après les redditions et les arrestations de ses éléments.

Depuis sa création, en 1998, par Hassen Hattab, jamais le Gspc n´aura connu autant d´échecs. Les attentats meurtriers du 11 avril n´ont été, en définitive, qu´un coup d´épée dans l´eau, qui ont permis aux forces de sécurité de remporter le combat et de placer la lutte antiterroriste dans un cadre plus précis, en usant d´un grand talent et d´une longue expérience basés sur le renseignement.
Le phénomène kamikaze sera un facteur déterminant pour la récupération totale du terrain et la réconciliation nationale prônée par le chef de l´Etat sera, quant à elle, un catalyseur qui va conduire le Gspc directement au fond du gouffre.
Et c´est peu dire quand on apprend que l´actuel chef du Gspc et ennemi n°1 des autorités algériennes, cherche tant bien que mal à restructurer ses bases. Il se noie dans une goutte d´eau, à la suite des conflits interminables et la saignée engendrée par les redditions. C´est dire aussi que beaucoup de ses réseaux de soutien, auxquels il comptait faire recours pour des attentats, viennent de lui tourner le dos. Même ses proches collaborateurs, à l´image de Benmokhtar, Bou Abderrhamane, lui font aujourd´hui faux bond, en s´ajoutant à l´élimination de plusieurs de ses proches tels que Salah Gasmi alias Abou Mohamed, Zoheir Hamague alias Sofiane Abou Haïdara ou Sofiane Fassila, Ali Eddis ainsi que l´arrestation de Samir Mossab.
La conjoncture dans les maquis est tellement désespérante que Droukdel a même interdit l´utilisation des téléphones par ses recrues sauf en sa présence ou celle de ses lieutenants.
Rude épreuve pour Droukdel, amené à revoir sa position quant à la lutte abjecte déclarée à la nation.
Un tournant décisif attend le Gspc dont même l´endoctrinement des enfants pour d´éventuels attentats suicides ne semble plus lui fournir le dynamisme qu´il cherchait pour une organisation présumée branche d´Al Qaîda.
A la lecture faite par les spécialistes, la scène sécuritaire semble approcher une phase cruciale au moment où le n°2 d´Al Qaîda, Ayman Al Zawahiri, minimise l´apport de Droukdel. Ce dernier, contrairement à ce qu´il veut faire croire à l´opinion publique nationale et internationale, n´a pas réussi à créer une «pseudo» base d´Al Qaîda dans les maquis de Boumerdès. Droukdel, présumé représentant de Ben Laden, se voit concurrencé par le chef du groupe salafiste libyen dont l´allégeance a été annoncée par Al Zawahiri, le Libyen ayait fait part de sa décision de créer une base d´Al Qaîda au sud de la Libye.

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