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IL A INSTALLÉ HIER UNE COMMISSION POUR CHAPEAUTER LE PROJET

Djaballah veut créer un nouveau parti

Paradoxalement, le leader islamique compte fonder sa nouvelle formation sur des principes républicains.

Abdallah Djaballah veut rebondir. Il veut créer un nouveau parti, le troisième dans sa carrière. La décision a été entérinée hier, lors de la réunion du conseil consultatif du parti. Le nom du nouveau parti n´a pas été divulgué.
En effet, ce dernier a préféré laisser le soin aux «différents cadres d´El Islah (branche Djaballah) de choisir le sigle qui sied à nos principes et convictions politiques». Quant à sa nature organique, celle-ci «sera arrêtée lors du congrès». Dès lors, la nouvelle formation restera-t-elle dans le sillage de l´islamisme ou s´ouvrira-t-elle à d´autres courants? M.Djaballah n´a pas exclu cette option. «La probabilité de s´ouvrir à d´autres courants, notamment le nationalisme, n´est pas à écarter», a-t-il déclaré récemment dans une conférence de presse. Un engagement réitéré hier:
«Le parti sera ouvert à toutes les compétences nationales qui croient au combat politique sincère et crédible» lit-on dans le communiqué transmis à la rédaction. Djaballah n´a à aucun moment évoqué la tendance islamiste du futur parti. Paradoxe, il ne parle pas de religion mais de principes républicains. Une première pour ce leader qui n´a jamais caché son appartenance au courant islamiste. Le combat politique de l´homme, mené d´ailleurs, dans la clandestinité avant même l´ouverture du champ politique, était d´essence islamiste. Abdallah Djaballah, pour rappel, a été le fondateur du mouvement En Nahda.
Des dirigeants de l´ex-FIS ont travaillé sous la coupe de Djaballah avant de s´en séparer pour rejoindre Ali Belhadj et Abassi Madani du FIS dissous. Les observateurs avertis ont du mal à croire que Djaballah ait viré sa cuti après un «combat» qu´il a tant revendiqué et assumé.
Les raisons donc de cette impasse volontaire faite à son ex-ligne politique, sont dans la Constitution algérienne qui interdit la création d´un parti sur un programme ou des principes religieux. Rappelons que cette annonce intervient après l´arrêt des tractations pour la réunification des rangs d´En Nahda. Le chef islamiste avait expliqué que «les tractations ont buté sur des divergences concernant les statuts du parti». Il a précisé qu´il n´est pas responsable de ce blocage. En fait Djaballah voulait le poste de président d´En Nahda. Ce que lui ont refusé ses alliés. Il faut savoir qu´une commission mixte de dix membres a été créée pour la réunification du mouvement islamiste.
Ces membres ont travaillé sur trois questions: l´assise de réflexion politique, les statuts et les modalités de la préparation du congrès. Les statuts ont constitué le point d´achoppement entre les deux parties. Pourtant les tractations paraissaient en faveur d´une réunification. Le recul de la direction d´En Nahda sur certaines propositions concernant les statuts a été à l´origine de la suspension des négociations. Enfin, Abdallah Djaballah a procédé à l´installation d´une commission nationale chargée de la création du parti.

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