L'Expression

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POSTE DE MDINA DJEDIDA-ORAN

Deux milliards de centimes se volatilisent!

L'accusation repose sur plusieurs irrégularités et des détournements de fonds évalués à plus d'un milliard.

Algérie poste, cette institution publique, continue à faire l'objet des attaques portant le sceau de détournement. Après l'agence de Boutlélis (extrême ouest de la wilaya d'Oran), le tour est venu à celle de Houha à Mdina Djedida, Ainsi, le receveur a disparu énigmatiquement. Dans le tas, un magot de 2 milliards de centimes s'est volatilisé. Localement, on parle du coupable qui n'est autre que le contrôleur du centre. Aux dernières informations recoupées un peu partout, cet employé se trouverait en Espagne.
Le pot aux roses a été découvert la semaine dernière. Une enquête est-elle en cours? Le silence est total, hormis les petites bribes fournies au compte-gouttes! De telles attaques perpétrées par les employés d'Algérie poste ne sont pas nouvelles. Récemment, un autre receveur d'un bureau de poste du centre-ville d'Oran a comparu devant la cour d'appel d'Oran. Le prévenu, âgé d'une quarantaine d'années, a été accusé de détournement de fonds privés. A l'issue des débats, l'avocat général a requis à son encontre six années de prison ferme et une lourde amende. L'accusation repose sur plusieurs irrégularités et des détournements de fonds évalués à plus d'un milliard. L'affaire a été enclenchée par plus de cinq personnes qui, en faisant leurs dépositions respectives ont signalé des détournements de leurs comptes.
L'enquête qui a été déclenchée a révélé l'implication de l'accusé. Ce n'est pas tout. Dans une affaire relatée auparavant par L'Expression, la poste d'El Karma avait, elle aussi, fait l'objet d'une attaque similaire à celle de la localité de Boutlélis.
Le mis en cause, un agent de la poste, est impliqué dans le détournement d'une somme de 300 millions de centimes appartenant à une épargnante, infirmière de profession exerçant dans une clinique privée sise à Oran. Dans cette affaire, le mis en cause répondant aux initiales de BTA n'a rien trouvé de mieux à faire que de détourner l'argent de l'infirmière pour le placer dans son propre compte. Tout a commencé lorsque la victime s'est présentée dans le bureau de poste en question en vue de retirer une somme de 210 000 DA. Elle fut satisfaite sur le champ.
Le lendemain, le receveur a pris attache avec la victime lui demandant, à son grand dam, de restituer hâtivement la somme qu'elle avait retirée la veille, tout en lui expliquant que son compte était vide. Détenant tous les papiers indiquant avoir économisé et déposé les 300 millions de centimes considérés, la victime se rend tout droit au commissariat extra-muros d'El Karma pour y déposer plainte. L'enquête ouverte s'est soldée par des conclusions ahurissantes. Celle-ci souligne que «le mis en cause exigeait des détenteurs de comptes Cnep, la remise de leurs carnets Cnep à chacune des opérations de dépôt d'argent effectuées par les épargnants». Pour soutenir sa «gabegie», le receveur, abusant de l'honnêteté placée en lui par les épargnants, s'en sortait avec brio dans les états d'âme qu'il avançait. Il expliquait souvent à ses victimes que le micro-ordinateur était en panne et que le problème de réseau persistait. L'enquête policière ayant été concluante, le mis en cause a été arrêté. La perquisition opérée dans son domicile s'est soldée par la saisie de plusieurs carnets Cnep appartenant à des épargnants ayant opéré des dépôts de plusieurs sommes d'argent. Passé aux aveux, il a reconnu les faits, expliquant qu'il se servait de l'argent qu'il avait détourné pour régler les soins de son fils handicapé souffrant de trois maladies chroniques. En tout, ce sont huit femmes qui ont été victimes de «vol» perpétré par le receveur de la poste d'El Karma. La poste de la commune de Boutlélis a connu les mêmes agissements. Ils ont été concoctés par deux receveurs se relayant dans la gestion des carnets Cnep des épargnants de ladite commune. Dans leur supercherie, ils ont fait plusieurs victimes parmi les détenteurs de carnet Cnep. Dans cette affaire, le larcin commis est estimé à 10 milliards de centimes. Dans le sillage de ces attaques perpétrées contre une telle institution de dimension locale, nationale et internationale, une question est en droit d'être posée? Comment peut-on détourner des sommes colossales avec une telle facilité déconcertante? Le département de Iman Houda Feraoun est plus que jamais interpellé pour prendre les dispositions s'imposant quitte à renforcer le contrôle de ses éléments gérant quotidiennement plusieurs milliards de dinars revenant de droit à des épargnants locaux, voire émigrés et détenteurs de comptes courants.

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