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EDUCATION NATIONALE

Des milliers d'élèves en otage!

Point de non-retour, les grévistes radicalisent leur mouvement en annonçant une grève illimitée.

Les enseignants grévistes ne reculent devant rien. Ils entament leur troisième semaine de grève en paralysant les établissements scolaires. Les examens du deuxième trimestre ont été boycottés par la plupart des établissements qui ont fermé leurs portes. Face à ce mouvement de protestation, le ministère de l'Education nationale joue une partie de sa crédibilité, du fait que les syndicalistes maintiennent toujours leur grève.
Les syndicats se disent déterminés à maintenir leur mouvement de protestation, jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Situation paradoxale. En effet, la promesse verbale exprimée par la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit, reste insuffisante pour les syndicalistes qui ne renoncent pas à leurs actions revendicatives et optent pour poursuivre leur protestation afin de faire pression sur le ministère de tutelle.
Ils disent q'après avoir soigneusement observé les propos de la ministre de tutelle, ils sont arrivés à la conclusion que rien n'est encore clair. Dans cette conjoncture, ils tournent le dos à la discussion et boycottent la prochaine rencontre prévue le 7 mars. La ministre de l'Education nationale avait annoncé avant-hier à Alger une nouvelle rencontre avec les syndicats du secteur membres de la CSE pour examiner les problèmes en suspens, fustigeant l'exagération par certains médias du taux de suivi du mouvement de protestation.
Dans le même sillage, elle a soutenu que les portes du dialogue restent toujours ouvertes avec le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste). Pas plus loin qu'avant-hier, le secrétaire général de la Coordination nationale des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), Nouar Larbi, a révélé à L'Expression que le ministère de tutelle joue à un jeu très désagréable. Il a estimé dans ce sens que la grève se poursuivra jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.
«En dépit des pressions exercées, le mouvement de protestation se poursuivra», affirme la même source. Il a regretté le fait que le ministère de l'Education nationale a créé un climat malsain au sein de l'Ecole algérienne qui souffre de plusieurs problèmes.
De son côté, le chargé de communication du Cnapest Messaoud Boudiba, avait indiqué que la grève entamée depuis près d'un mois a fait perdre aux élèves plus de 60 heures de cours. Selon lui, la récupération des cours est quasiment impossible.
«Plus le volume horaire perdu est important, plus la récupération devient une tâche très difficile». Pour lui, les représentants du ministère sont les seuls responsables de cette situation, notamment qu'ils poursuivent toujours leur politique de fuite en avant. «Ils ne veulent pas résoudre les problèmes du secteur, en répondant favorablement aux doléances des travailleurs de l'éducation», a-t-il regretté. En attendant, c'est la guerre des chiffres sur le taux de suivi de cette «maudite grève». Pour le ministère de l'Education le débrayage n'est pas important avec un taux minime, pour les syndicats c'est une réussite avec un taux supérieur, entre les deux, l'élève...

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