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UN AUTRE ÉPISODE DANS LE FEUILLETON DES 701 KG DE COCAÏNE

"Des lettres rogatoires envoyées dans plusieurs pays"

«Environ 200 personnes ont été entendues par le juge d'instruction en charge de cette affaire.»

La neuvième chambre pénale du pôle spécialisé d'Alger, attendrait le retour des réponses aux «lettres rogatoires internationales envoyées aux autorités judiciaires de six pays étrangers dans le cadre de l'enquête sur l'affaire des 701 kg de cocaïne», indiquent certains médias, citant des sources judiciaires proches du dossier. Il est question, notamment, des renseignements et des preuves sollicitées aux autorités du Brésil d'où provient la cargaison, de l'Espagne, où le navire la transportant a transité, et du Liberia, le pays où a été enregistré ce bateau et le pays d'origine de l'armateur... etc. A la lumière des résultats de ces lettres, entrant dans le cadre de la demande d'assistance judiciaire avec ces pays, cette affaire sera probablement requalifiée en «une affaire de criminalité transnationale organisée». A titre de rappel, «six personnes», en lien direct avec l'affaire de la cocaïne, dont Kamel Chikhi, ses deux frères, son associé dans l'entreprise de promotion immobilière et deux magistrats ont été écrouées sur la base «de preuves tangibles». Il faut noter que «pour l'heure aucun juge n'a été désigné pour effectuer des déplacements à l'étranger dans le cadre de cette affaire», indique-t-on. Sur un autre plan, le haut conseil supérieur de la magistrature (CSM), devrait «statuer» dimanche prochain, sur le cas de trois magistrats soupçonnés d'être impliqués dans l'affaire de trafic d'influence dans le cadre de l'activité de promotion immobilière de Kamel El Boucher, principal accusé dans l'affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d'Oran, fin mai dernier. Ces magistrats, a rapporté, jeudi dernier, le quotidien El Khabar, citant des sources bien informées, «comparaitront devant le conseil de discipline lors de la session du conseil supérieur de cette corporation pour violation du droit de réserve, le non-respect de leurs engagements professionnels et divulgation de secret professionnel». «Il s'agit d' accusations et soupçons liés aux accointances avec Kamel El Boucher et des facilités qu'ils lui auraient accordé dans le cadre de l'acquisition du foncier pour ses multiples projets immobiliers à Alger et dans d'autres wilayas, en contre partie de promotion ou d'avantages qu'il auraient reçu», selon la même source. Parmi ces magistrats, trois sont arrêtés et placés sous mandat de dépôt par le juge d'instruction de la 9e chambre du pôle pénal spécialisé près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger). Une autre magistrate exerçant à Alger, soupçonnée d'avoir obtenu des avantages de la part du suspect principal suite aux services rendus ou facilités en lien avec son activité de promotion immobilière, a été «radiée» à l'issue d'une inspection interne au ministère de la Justice. Il faut dire, également, qu'environ 200 personnes ont été entendues par le juge d'instruction en charge de cette affaire. Plusieurs d'entre eux, sont des cadres des services de l'urbanisme et de la Conservation foncière de plusieurs communes d'Alger. Ces mis en cause sont impliqués dans des affaires de corruption et de pots-de-vin versés en contrepartie de facilitations au profit du principal accusé, K. Chikhi, dans le cadre de son activité de promotion immobilière. En un temps record, les promotions immobilières de K.Chikhi ont connu un essor rapide à travers plusieurs communes et daïras de la capitale ainsi que dans d'autres wilayas.

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