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Des brouilleurs dans les centres d'examens

«Nous assumons nos responsabilités, c'est de notre devoir de préserver l'avenir de l'école.»

La fraude via la 3G dépasse le ministère de l'Education, c'est «un phénomène sociétal», a indiqué, hier, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, invitée de la Radio nationale. La ministre de l'Education, pour la préservation de la crédibilité de cet examen, a affirmé que son département va recourir à l'installation de systèmes de brouilleurs dans les centres d'examens, pour éviter toute communication avec le monde extérieur. «Outre les mesures coercitives contre les personnes impliquées, il y aura également le recours aux nouvelles technologies pour endiguer ce phénomène, à travers l'installation de systèmes de brouilleurs au niveau des centres d'examens» a-t-elle précisé. Pour cette année, la ministre affirme qu'elle «ne permettra pas que ce scénario se répète prochainement, les élèves sont dynamiques et s'adaptent facilement à l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication, et le ministère de l'Education est dans l'obligation de faire face à cette situation». «Nous assumons nos responsabilités, c'est de notre devoir de préserver l'avenir de l'école», et ce, avec la mobilisation de tous les secteurs de la Défense nationale, de l'Intérieur et de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, autour de son programme de lutte contre ce phénomène qui a connu une ampleur inquiétante depuis l'avènement de la 3G. Selon
Mme Benghebrit, «les efforts consentis dans ce sens vont permettre de prévenir la triche, mais aussi d'identifier les tricheurs, tout en écartant la possibilité de coupure du réseau téléphonique, car une telle mesure entre dans le cadre des libertés individuelles», a-t-elle souligné.Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire que tous les acteurs du secteur de l'éducation et de la société s'impliquent. «Il faut arrêter avec cette culture populiste, les enseignants comme les parents permissifs devront répondre de leurs actes et être sanctionnés par la loi», car «c'est l'avenir du pays qui est en jeu», a-t-elle martelé. Le ministère de l'Education a mis l'accent sur la nécessité du renforcement de la vigilance au niveau des centres d'examens, en annonçant des mesures coercitives contre les candidats impliqués, mais aussi contre les enseignants-surveillants complices. Des sanctions allant de trois à cinq ans pour les candidats scolarisés et à 10 ans pour les candidats libres, et ce afin de garantir la crédibilité de ce diplôme, et aussi le remplacement des observateurs par les inspecteurs pédagogiques et administratifs dans les centres d'examens. Pour ce qui est des préparatifs de ce dernier examen de fin d'année, à savoir le baccalauréat, la ministre de l'Education insiste sur les efforts consentis par le gouvernement pour la réussite de ce plus important rendez-vous scolaire qui réunira plus de 800.000 candidats à travers le territoire national dont 267.465 candidats libres, soit près de 33% des candidats cette année. Selon la ministre de l'Education, le budget alloué pour l'organisation des examens de fin d'année, est «l'équivalent de la construction et de l'équipement de 106 écoles primaires de type C (six classes), sans prendre en considération les budgets des autres secteurs, soit 526 milliards de centimes annuels pour l'Onec». «Les gens n'ont pas idée de l'investissement colossal de l'Etat pour la réussite de cet examen, afin d'assurer sa crédibilité» a-t-elle commenté. Pour ce qui est des épreuves du baccalauréat, Mme Benghebrit affirme avoir donné des consignes à la commission chargée de l'élaboration des sujets de cet examen, de s'assurer que les questions sont bien tirées du programme étudié. Du côté des candidats, l'heure est à la persévérance, au redoublement d'efforts pour décrocher le sésame du baccalauréat. Cette année n'est pas comme les autres, la question du seuil n'a pas été évoquée pour des raisons de stabilité dans le secteur de l'éducation qui a permis l'avancement de la réalisation du programme scolaire.

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