L'Expression

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TRAVAILLEURS DE LA FONCTION PUBLIQUE

Des augmentations avant le 10 octobre

Ces hausses, que l’on dit conséquentes, concerneront tous les corps communs, c’est-à-dire près de deux millions de travailleurs.

Le gouvernement, dans le cadre des mesures d´urgence décrétées en faveur des travailleurs les plus touchés par les réformes économiques, semble mettre les bouchées doubles à mesure que se rapproche la date fatidique du 10 octobre prochain.
De sources concordantes et crédibles, en effet, on apprend que la révision du régime indemnitaire des corps communs de la Fonction publique, prévue pour l´année prochaine, vient d´être avancée. Elle devrait intervenir, précisent nos sources, avant le 10 octobre, c´est-à-dire avant les élections communales et de wilaya. Cette question, rappelons-le, a été prise en charge par un des quatre groupes de travail mis en place à la suite de la dernière bipartite à l´issue de laquelle des hausses substantielles avaient été décrétées en faveur de nombreux travailleurs de la Fonction publique.
Ces augmentations, nettes d´impôts, immédiatement ratifiées par le Président de la République et devant entrer en vigueur dès le début de ce mois, oscillent entre 2600 et 13.000 dinars, ce qui n´est guère négligeable dans une situation sociale aussi précaire. Le secrétaire général de l´Ugta, à cette occasion, n´avait, du reste, pas cessé de dire que ces hausses dans les régimes indemnitaires étaient des réponses aux priorités soulevées par le partenaire social et acceptées par le pouvoir exécutif en attendant d´autres mesures abondant toutes dans le même sens puisque, avait-il martelé, plus aucune concession ne serait désormais tolérée de la part de la Centrale Ugta.
Les corps communs de la Fonction publique, pour rappel, sont constitués des agents de bureaux, des surveillants, des agents d´administration, des comptables, des gardiens, bref de tous ceux qui avaient été exclus des précédentes augmentations. Ils seraient, selon nos sources, au nombre de deux millions, ce qui est loin d´être négligeable.
Les hausses dans les régimes indemnitaires, poursuit-on, ne dépasseront pas les 2000 dinars pour les meilleurs d´entre eux. Mais au regard des salaires que perçoivent ces corps de métier, force est de constater que le geste demeure plus que symbolique. Il semble avoir été décrété en urgence puisqu´un mouvement de colère semblait se profiler au sein des administrations, universités, écoles et lycées algériens.
Tous les travailleurs qui n´avaient pas été touchés par les résultats immédiats de la bipartite des 8 et 9 septembre passés en avaient pris ombrage et, aidés en cela par les syndicats autonomes fortement implantés dans ces secteurs, avaient commencé à brandir la menace de grève, et même celle du boycott des élections du 10 octobre prochain. Reste quand même à préciser que tant que le statut général de la Fonction publique ne sera pas finalisé et le rapport portant réforme de l´Etat appliqué, le débat et les menaces ne seront pas totalement écartés.
En outre, les secteurs économiques et industriels ne devraient pas enterrer définitivement la hache de guerre tant que la tripartite n´aura pas eu lieu et que le Smig aura été revu à la hausse.
Le gouvernement, et c´est le moins que l´on puisse dire, a encore pas mal de pain (social) sur la planche.

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