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Quand le dessalement éclipse l’eau conventionnelle

Derbal annonce 5 stations pour fin 2024

Elles approvisionneront en eau potable des wilayas du littoral et de l’arrière-pays, sur une distance de 150 km.

Alors qu’elle ne représentait que 18% d’apport en eau au pays, l’eau dessalée satisfera les besoins en eau potable à hauteur de 60%. Le chantier du dessalement bat son plein, et le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, est sur tous les fronts, l’œil rivé « sur sa montre » pour livrer à temps les usines de dessalement de l’eau de mer.
La réalisation de ces dernières obéit à un rythme soutenu, selon un planning de réalisation tracé à moyen et court termes. Intervenant, à Alger, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, Derbal a affirmé que « l’Algérie avance à pas de charge et constants vers l’atteinte de l’objectif de la sécurité hydrique, qui n’est pas affectée par le phénomène des changements climatiques ». Il a indiqué que les premières mesures d’urgence étaient la réalisation de forage des puits dans plusieurs wilayas, en sus d’un programme de réalisation de stations de dessalage d’eau de mer. Il a, à ce propos, relevé que ce programme est réalisé sur deux étapes.
D’abord celle de 2022-2024, avec cinq grandes stations de dessalement d’eau de mer à travers les wilayas du littoral, pour une capacité de production de 300 000 m3/jour chacune. Ces stations entreront en service « vers la fin de l’année en cours », a-t-il annoncé à partir du Palais des expositions des Pins maritimes, où il était accompagné des ministres de l’Agriculture et du Développement rural, et de l’Environnement, respectivement Youcef Cherfa et Fazia Dahleb, Derbal évoquera ensuite la deuxième étape de ce programme (2025-2030), concernant la réalisation de sept autres stations de dessalement d’eau de mer, affirmant qu’à l’issue de la première étape, l’eau dessalée permettra d’assurer 42% des besoins en eau potable des populations, alors qu’à la fin de la deuxième étape, ce taux atteindra 60%. Autant dire que le pays est sorti de la zone rouge face aux caprices du climat, d’autant que le ministre a assuré que l’Algérie avance à pas constants vers l’atteinte de l’objectif de l’autosuffisance hydrique, à travers une stratégie et un programme de réalisation de diverses infrastructures. L’on rappelle qu’après l’entrée en service de ces cinq nouvelles stations, dont chacune a une capacité unitaire de 300000 m3/jour, pour un total de 1, 5 million m3/j, qui s’ajouteront aux 2,1 millions de m3 déjà installés, la production d’eau dessalée atteindra les 3,6 millions de m3/j en décembre 2024. Mieux, « ces stations de dessalement d’eau de mer assureront l’approvisionnement en eau potable des habitants des wilayas du littoral et ceux des wilayas distantes de 150 km de ces infrastructures », tel que précisé par Derbal. Celui-ci n’a pas manqué de mettre en avant les compétences algériennes présentes à tous les niveaux de la concrétisation de ces projets, relevant que la réalisation de ces stations, autrefois confiée à des entreprises étrangères, est désormais assurée par une compétence algérienne. Il a ajouté que les efforts portent également sur la mobilisation de l’eau au profit des deux secteurs, agricole et industriel. Il a, alors, évoqué la stratégie proposée par son département pour assurer cette denrée vitale à ces secteurs stratégiques reposant sur l’exploitation des eaux usées épurées, assurant la volonté de son secteur à œuvrer à contribuer à la sécurité alimentaire et au développement économique. La Journée mondiale de l’eau (22 mars) est célébrée cette année sous le slogan : « 2024 : l’eau pour la paix ». L’événement a été marqué par l’organisation d’une exposition regroupant plusieurs intervenants dans le secteur de l’hydraulique, parmi les entreprises et les institutions publiques et privées.

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