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Glissements de terrain à Tizi Ouzou

Danger permanent

Un autre glissement de terrain menace tout un quartier à la Nouvelle -Ville.

Chose inhabituelle, mais qui arrive parfois. Les glissements de terrain, nombreux durant les mois d'hiver pouvant survenir même durant les mois d'avril-mai, apparaissent rarement durant l'été. À la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, tout un quartier est en danger, après l'affaissement géant d'un terrain abritant une assiette foncière bâtie et heureusement inhabitée.
Les habitants du quartier de la zone Sud ont tiré la sonnette d'alarme afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics. Hier, les familles concernées et dont les habitations risquent à tout moment d'être emportées par la boue, appellent les services concernés, au niveau de la wilaya, à réagir rapidement pour trouver une solution à ce danger permanent qui menace aussi bien leurs biens que leurs vies. Le péril est d'autant imminent, car certaines maisons sont carrément touchées. Leurs fondations sont mises à nu par l'érosion du sol. Ainsi, en plein été, des quartiers entiers courent le risque de glissements de terrain et rejoignent la longue liste des sites menacés, qui se trouvent dans de nombreuses communes de la wilaya de Tizi Ouzou. Pour une partie, ce sont les routes qui sont régulièrement coupées comme à Azazga où un tronçon de la nouvelle autoroute reliant Tizi Ouzou à Azeffoun a été carrément fermé à la circulation, durant l'hiver de l'année dernière à cause d'un glissement de terrain survenu après une longue période de pluies. À Tigzirt, c'est la moitié de la ville qui est sous la menace d'un glissement géant de terrain qui s'étend jusqu' à des kilomètres. Un grande partie du côté est de cette ville littorale est menacée par ce phénomène qui a d'ailleurs contraint les pouvoirs publics à interdire toute nouvelle construction sur ce site. Une étude a été confiée à un bureau d'études étranger afin de permettre d'agir sur le processus du glissement mais aucune nouvelle depuis plus d'une décennie. Aucune partie n'a communiqué sur l'évolution de l'étude, pourtant fortement médiatisée lors de son lancement. Pourtant, Tigzirt est une ville touristique qui connaissait une forte extension. Une extension freinée net par ce glissement de terrain. À Aïn
El Hammam, de nombreux quartiers de la ville du chef-lieu sont menacés par un gigantesque éboulement.
Certains bâtiments très touchés, montrent d'ailleurs un niveau d'inclinaison qui a contraint les occupants à les quitter. Devant cette situation de danger imminent sur la vie des personnes, les pouvoirs publics ont réagi. Des moyens financiers ont été débloqués pour procéder à la démolition des bâtisses touchées. L'on se souvient que les autorités locales, ainsi que les habitants de la ville, ont tiré la sonnette d'alarme plusieurs fois, au vu du danger qui menaçait des vies humaines. Des travaux de confortement, au début, n'ont pas donné de résultats probants. Bien au contraire, ces retouches ne faisaient qu'alourdir le poids sur la trésorerie communale. Il convient de noter que certains sites sont bâtis dans des zones clairement non urbanisables. Même les anciens connaissaient ces lieux comme des terrains où il ne faut pas construire.
Par la suite les autorités coloniales ont marqué ces zones par la plantation de pins, recommandés pour leur capacité d'absorption des eaux. Des zones qui sont restées déconseillées à la construction mais qui ont vu ces paramètres ignorés, ce qui fait que des signes d'affaissement n'ont pas tardé à apparaître, mettant en danger permanent les habitants. Auparavant, aucune construction n'a été élevée dans ces endroits à risques. Il a fallu attendre les années 60 et 70 pour qu'un relâchement soit constaté sur ce volet.

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