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FRONT DES FORCES SOCIALISTES

D’anciens cadres réclament un congrès extraordinaire

Selon les contestataires, «le FFS n’a, depuis mai 2004, ni président, ni conseil national, ni secrétaire national».

Le FFS demeure dans l´impasse. La crise s´éternise dans la maison du plus vieux parti de l´opposition. Depuis l´annonce de la tenue du 4e congrès du parti, des voix ne cessent de s´élever ici et là. Cette fois-ci, ce sont des transfuges du parti qui montent au créneau. Dans une déclaration transmise à la rédaction de L´Expression, Abdessalem Ali-Rachedi, Zoubir Lainceur, Saïd Madjour, Nacer Mezar, Hamid Ouazar et Nabil Souami, ont appelé au report du congrès ordinaire. Pour sortir de la crise, «il ne reste qu´une seule issue: reporter le congrès ordinaire et tenir le plus tôt possible un congrès extraordinaire pour doter le parti d´une nouvelle direction légitime (président et conseil national)», note le communiqué. Selon les signataires du communiqué, il s´agit d´organiser «un congrès de la réconciliation et du rassemblement».
D´après la même source, ce congrès permettrait d´inviter tous les cadres du parti marginalisés, exclus ou contraints à la démission, depuis la création du FFS, a réintégrer le parti. «Ce congrès unitaire est d´autant plus souhaité, qu´au-delà de la nécessité de la refondation du FFS...» lit-on dans le même communiqué. Et de préciser: «Pour sortir le parti de l´impasse et en faire un parti rassembleur, capable de fédérer toutes les énergies, une véritable refondation du FFS s´impose et devra être consacrée par un congrès à la hauteur de l´enjeu». Durcissant le ton, les contestataires ont signifié clairement que les instances issues du IIIe congrès, «ont largement dépassé la durée de leur mandat et n´ont donc aucune légitimité (...) et le FFS n´a, depuis mai 2004, ni président, ni conseil national, ni secrétaire national». Les mêmes cadres s´interrogent comment un congrès ordinaire, convoqué par des instances illégitimes, peut apporter une issue à la profonde crise qui secoue le parti? En outre, les noms cités en haut, ont rappelé les conditions dans lesquelles a été organisé le 3e congrès du parti, et notamment la revendication d´un «groupe de députés du FFS» qui a rendu public «un document, en 1999, intitulé: Pour la modernisation».
Enfin, les rédacteurs du communiqué ont précisé que «l´absence des figures les plus emblématiques du parti et faute d´un encadrement politique à la hauteur des enjeux, le parti s´est réduit, au fil du temps, à un appareil insignifiant». Enfin, ce n´est pas la première fois que d´anciens du parti ont exprimé leur ras-le-bol envers la direction actuelle du parti. Plusieurs cadres ont dénoncé la «ségrégation», dont ils ont été victimes

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