L'Expression

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L'AMBIANCE AU PREMIER JOUR DU JEÛNE

Constantine, une ville morte!

Le plus remarquable ce sont ces commerces qui changent d'activité.

L'ambiance ramadhanesque s'installe avec force au premier jour. Le mois sacré signifie certes le partage et le rapprochement entre familles et amis, mais au cours de la journée on a l'impression que la ville a été désertée par ses habitants. Jusqu'à 11 heures,hier, la plupart des commerces étaient encore fermés. Quelques rares citoyens ont pris le risque de sortir faire quelques petites courses au niveau du marché des fruits et légumes situé au centre-ville. Les citoyens auront comme chaque année un peu de mal à s'habituer au jeûne les premiers jours. Généralement, c'est à la deuxième quinzaine du mois que les citoyens commencent à revivre normalement. Notamment avec la préparation de l'Aïd et l'achat des vêtements pour les enfants. Mais en attendant, c'est cette ambiance fade qui règne à Constantine comme d'ailleurs au niveau des autres villes du pays. Néanmoins, les soirées durant ce mois s'annoncent mouvementées.
A la grande salle de spectacle le Zénith, les soirées animées par de grands chanteurs débutent le 1er juin. L'on notera Abdelkader Châou, Salim Fergani et Naïma Dziria, pour ne citer que ceux-là. Autrement où sortir après la rupture du jeûne? Beaucoup passent des heures entières aux terrasses des cafés, en famille pour justement rompre avec la routine, d'autres se préparent à manger en plein air ou se dirigent carrément vers les plages. Ça leur permet de rompre avec cette atmosphère imposée durant ce mois. D'autres familles préfèrent aller dans des restaurants qui s'organisent à l'occasion pour offrir de bons plats, question pour celles-ci de goûter à autre chose. Le plus remarquable ce sont ces commerces qui changent d'activité. Pour mieux se remplir les poches, ils convertissent leurs petits restaurants qui proposaient des grillades en des commerces pour la zlabia. Et ça marche! Les gens s'arrêtent et achètent sans se poser de questions. Pourtant, dans la plupart des cas, ces commerçants s'adonnent à cet exercice dans l'illégalité. Un autre phénomène apparaît durant ce mois. Les disputes interminables le long de la journée et parfois ça finit par un drame. Rien que pour ce premier jour, l'on a enregistré au moins trois rixes au centre-ville.
Des altercations en effet ont été signalées entre automobilistes où chacun croit qu'il est prioritaire. Les plus sages interviennent pour calmer les choses. Rien ne changera donc! Chaque année, c'est le même état d'esprit, la même ambiance et les mêmes habitudes qui caractérisent ce mois où pourtant l'on pourrait s'adonner à de meilleurs comportements, faire régner l'essentiel comme le partage et surtout penser aux plus démunis.

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