L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

«OUSSAMA ESCOBAR» LÈVE LE MYSTÈRE

"Comment je me suis évadé d'El Harrach"

L'affaire de l'évasion spectaculaire du baron de la drogue Oussama Henniche, dit «Oussama Escobar» de la prison d'El Harrach au mois d'avril dernier et arrêté quelques semaines après dans la wilaya de Mostaganem n'a pas révélé tous ses secrets. Pésenté hier, pour une deuxième fois par-devant le juge de la chambre pénale d'El Harrach près la cour d'Alger, qui a déjà prononcé son premier verdict au mois d'octobre dernier le condamnant à 5 ans de prison ferme au même titre que 18 autres personnes impliquées dans son évasion. Le fugitif n'a pas donné des réponses convaincantes sur son évasion. Selon ses réponses concernant la méthode qu'il a utilisée pour fuir de la prison, Oussama Henniche, a répondu au juge Tayeb Hellal qui l'interrogeait que l'idée de la fuite de la prison remonte à son incarcération à la prison d'El Koléa «où il a pu pour 500 000 DA obtenir un téléphone portable de l'un des gardiens de la prison, pour contacter ensuite ses complices qui lui ont permis de s'évader après son transfert à la prison d'El Harrach». Et d'ajouter «avoir contacté son avocate (mise en cause également) qui lui a fourni des vêtements le 23 avril 2016. Avec le concours de certains gardiens, il a pu facilement sortir de la prison pour rejoindre directement le Maroc où il séjourna à Casablanca. Si jusque-là rien d'extraordinaire ou d'invraisemblable, le coup de théâtre interviendra quant à ce qu'il a rapporté au sujet de son avocate. Cette dernière, selon le fugitif, n'a pu l'aider que sous la menace. Et d'expliquer «l'un de mes complices a kidnappé son fils et il lui a demandé de m'aider et c'est ce qu'elle avait fait». Pour ce qui est des autres mis en cause (18 personnes) dont fait partie son père, le prévenu Henniche a tenté de nier leur implication. Après avoir écouté la version du fugitif, le parquet général près la cour d'Alger a requis la requalification des faits en crime consistant à «diriger une association de malfaiteurs»; crime passible de 20 ans de prison ferme. Ainsi, la décision de la justice devrait être prononcée dans 15 jours.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours