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MALGRÉ LES ANNONCES DE CANDIDATURES À LA PRÉSIDENTIELLE

C'est toujours l'expectative

Le tableau de la présidentielle sera complété par l'entrée en lice ou le désistement de Bouteflika. A ce moment, les uns et les autres évalueront leurs chances. Soit tenter d'engranger le plus de voix possibles, dans la perspective de la présidentielle de 2024, soit jouer les premiers rôles, ou tout simplement laisser tomber.

Quatre jours après la convocation du corps électoral par le président de la République, plusieurs personnalités et partis politiques ont déjà fait leur choix. Mais il est encore trop tôt pour avancer le moindre pronostic ou une quelconque prévision, tant les pièces du puzzle présidentiel sont encore très nombreuses à n'avoir pas trouvé leurs places. Et pour cause, plusieurs formations politiques qui comptent sur l'échiquier partisan ont réservé leurs réponses aux prochains jours. Le PT de Louisa Hanoune, dont la position attend d'être clarifiée, passe pour être un acteur important de la scène nationale. Présent à toutes les consultations électorales précédentes, le PT est une voix écoutée du paysage politique. De même pour le FFS, dont la posture, quelle qu'elle soit, ne passera certainement pas inaperçue. D'autres partis de l'opposition qui sont, pour une bonne majorité d'entre eux, dans l'expectative, attendent, sans doute, une «éclaircie» pour se positionner.
Dans le «marché partisan» où les candidats vont certainement puiser leurs soutiens, il y a les formations islamistes qui n'ont pas dit si la candidature de Makri est fédératrice ou pas. Même si, pour l'heure, la tendance est à la «désunion» au sein de la famille islamiste, ce serait insulter l'avenir que de tout miser sur une dispersion des voix et des candidatures. Et pour cause, le wait and see des Djaballah, Ghouini et consorts informe sur des consultations intenses, susceptibles, pourquoi pas, de déboucher sur un bloc partisan derrière Abderrezak Makri.
A l'image de la quinzaine de formations politiques qui appuient la candidature du président de la République, les leaders de l'opposition rêvent de construire un pôle de partis pour porter leurs prétentions présidentielles. Il est évident que l'idée trotte dans la tête de Ali Benflis, déjà entouré par de petits partis. Ces derniers n'ont pas fait écho à son annonce d'hier, mais il n'est pas dit qu'ils ne le feraient pas. Un scénario, dont rêverait l'ex-général Ali Ghediri, qui ne cracherait pas sur un apport de quelques partis, en plus du mouvement Mouwatana. Dans son viseur, il y a certainement Jil Jadid de Djillali Soufiane et le nouveau parti de Zoubida Assoul, tous deux animateurs du mouvement Mouwatana.
Cette mosaïque présidentielle, susceptible de déboucher sur des candidats portés par des groupements de partis, ou alors, une constellation de prétendants sans réelles attaches, ne trouvera sa forme définitive, qu'après la décision finale du président de la République de se présenter ou pas à sa propre succession. Cette donne essentielle de ces joutes politiques conditionne les positionnements des uns et des autres. A commencer par la majorité présidentielle qui s'en tient actuellement à un soutien franc à la candidature de Bouteflika.
Mais cette posture demeure fragile puisqu'elle ne repose que sur une réponse positive du chef de l'Etat. Or, il est, pour l'instant impossible de connaître les intentions du principal concerné. Ouyahia, comme Bouchareb, Ghoul et Benyounès sont eux aussi dans l'expectative, au même titre que l'ensemble des acteurs du paysage politique national.
Si cette alliance, née pour soutenir le programme présidentiel, mise tout son crédit sur un nouveau mandat pour le président de la République, compte tenu du bilan positif de ses quatre mandats à la tête du pays, tous les autres partis qui se positionnent derrière les candidats de l'opposition, espèrent un désistement du chef de l'Etat pour donner leurs chances à leurs champions.
Il n'est pas interdit de pronostiquer le retrait de plusieurs candidats de l'opposition en cas de candidature de Bouteflika.
Cela pour dire que le tableau de la présidentielle d'avril prochain sera complété par l'entrée en lice ou le désistement du président de la République. Ce n'est qu'à ce moment que les uns et les autres auront évalué leurs chances et décideront de tenter d'engranger le plus de voix possibles, dans la perspective de la présidentielle de 2024, jouer les premiers rôles, ou tout simplement laisser tomber.
En attendant, personne ne peut prétendre rivaliser avec un président, dont les réalisations ont transformé la vie des Algériens.

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