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DÉSIGNATION DU CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE DE L’APN

«C’est Belkhadem qui va trancher»

Le président du MSP s’attend à un renvoi d’ascenseur après avoir soutenu la réélection du président.

Bouguerra Soltani, n´a pas caché son voeu de présider aux destinées de l´assemblée au sein de laquelle il occupe le poste de député de Tébessa. La piste de Saidani est écartée. Les tractations de coulisse font rage à quelques jours de la présentation des candidatures, et les listes s´allongent. En plus de Belalia, Boulahouadjeb, Ahmed Mamouni et Amar Saidani, noms récurrents sur les colonnes de la presse, on apprend que les indépendants s´activent pour présenter leur propre candidat. La liste des prétendants à la succession de Karim Younès s´allonge. Des sources parlementaires affirment que le candidat officiel sera désigné par Belkhadem et «le candidat à la présidence de l´APN sera un député du parti majoritaire». Ainsi tous les autres noms avancés durant ces dernières semaines se sont avérés de pures spéculations.
«A l´exception peut-être de Boulahouadjeb qui semble avoir les faveurs du cercle présidentiel et auquel revient le droit de regard sur la désignation du troisième homme du pays», affirment les mêmes sources. Pour ce qui est de Saïdani, «c´est lui-même qui a fait courir la rumeur selon laquelle il avait les faveurs du sérail», indiquent les mêmes sources. «Il a fait sa propre campagne et c´est de bonne guerre», avait déclaré Si Affif. Le cas du président du MSP vient s´ajouter aux autres spéculations. Il est évident que M.Soltani s´attend à un renvoi d´ascenseur après avoir soutenu et fait campagne pour la réélection du président de la République. Il a clairement signifié que s´il est sollicité pour prendre ce poste, il ne le refusera pas.
Pour ce faire, Bouguerra Soltani élimine un à un les candidatures «obstacles» qui peuvent lui barrer le chemin. «Le président de l´APN doit être une personnalité politique d´envergure nationale et doit avoir l´aval de tous c´est-à-dire le candidat du consensus pour éviter la dissolution de l´Assemblée». Il soutient que Saïdani et les autres ne sont que de la poudre aux yeux puisqu´ils sont loin «d´avoir les capacités requises pour ce poste». Par ailleurs, il est souhaité que le candidat à la présidence de l´APN «ne soit pas un homme qui a pris partie dans le conflit du FLN» et il plante le décor. Il évoque une candidature au niveau de l´Alliance présidentielle.
Or, il est clair, que le candidat à la présidence de l´APN doit nécessairement sortir du parti majoritaire qui n´est autre que le vieux parti. Ce feuilleton inhérent à la crise du FLN n´a jamais été vécu en Algérie. Karim Younès est le premier président de l´APN élu avec ses prérogatives à démissionner de son poste, trois mois avant la fin de son mandat.
Ferhat Abbas a démissionné au lendemain de l´indépendance du pays, mais dans d´autres circonstances.
En 1963, l´Assemblée constituante a été dissoute par le président Ben Bella à la suite d´un différend avec Ferhat Abbas, alors président de cette instance. Le premier disait que c´est au bureau politique de proposer des textes de loi et le second insistait que ce rôle est du ressort exclusif de l´assemblée.

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