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UMA

Bouteflika et Mohammed VI rêvent toujours du Grand Maghreb

Bien qu'il ait déclaré récemment que «la flamme de l'UMA s'est éteinte», le roi du Maroc revient sur ses pas et plaide pour un Maghreb intégré et uni.

A chaque anniversaire de la création de l'Union du Maghreb arabe, les officiels algériens et marocains s'échangent des amabilités et reformulent leur rêve commun d'un Maghreb uni, intégré, apaisé, politiquement, grand géopolitiquement et prospère économiquement et socialement. A cette occasion en effet, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a reçu un message de félicitations du souverain marocain le roi Mohammed VI, à l'occasion du 28e anniversaire de la création de l'Union du Maghreb arabe (UMA) dans lequel il a réaffirmé l'attachement de son pays à l'option maghrébine en tant qu' «enjeu stratégique» à l'échelle de la région. «Le Maroc est attaché à l'option maghrébine en tant qu'enjeu stratégique et réitéré sa ferme conviction quant à la nécessité de dépasser le marasme politique actuel et de réactiver les institutions de notre union maghrébine,» a affirmé le souverain marocain dans son message. Mohammed VI a également appelé à la nécessité de «renforcer» les structures de cette institution afin qu'elle soit «une source de force pour ses cinq pays, et puisse jouer un rôle efficace pour relever les défis régionaux et internationaux et contribuer en tant qu'ensemble économique régional influent à la réalisation des nobles objectifs de l'Union africaine». Le roi marocain a en outre appelé à «renforcer l'action Commune» de l'Algérie et du Maroc et la mettre au service des aspirations des peuples maghrébins en libérant leurs énergies pour la réalisation du développement et la création de richesses dans un environnement de stabilité, de sécurité et de paix» en rappelant «les liens de fraternité qui unissent les Maghrébins, des liens fondés sur des dénominateurs historiques communs et l'unité du destin, de la langue et de la religion». Bouteflika a, lui, considéré que la célébration de cet anniversaire est «l'occasion de rappeler les espérances de nos peuples maghrébins à un édifice commun à même de répondre à leurs aspirations au développement et au progrès et de contribuer à faire entendre la voix de notre Maghreb arabe au sein des différents ensembles régionaux et continentaux actuels».Il a également réaffirmé «la détermination et la disposition de l'Algérie, peuple et dirigeants, à oeuvrer de concert avec l'ensemble des peuples et dirigeants maghrébins frères pour la consolidation de la place de l'UMA et en faveur de l'unité de la Nation arabe et de l'Union africaine et de la paix, la sécurité et la stabilité dans l'espace méditerranéen». Pour rappel néanmoins, le 31 janvier, lors de la clôture du sommet de l'Union africaine, le roi du Maroc a déclaré que «la flamme de l'UMA s'est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu». «Aujourd'hui, nous constatons avec regret que l'UMA est la région la moins intégrée du continent africain, sinon de toute la planète: alors que le commerce intrarégional s'élève à 10% entre les pays de la Cédéao et à 19% entre les pays de la Sadec, il stagne à moins de 3% entre les pays du Maghreb[...]L'élan mobilisateur de l'idéal maghrébin, promu par les générations pionnières des années 1950, se trouve trahi [...] Nos concitoyens maghrébins ne comprennent pas cette situation [...]Si nous n'agissons pas, sauf à prendre exemple sur les sous-régions africaines voisines, l'UMA se dissoudra dans son incapacité chronique, à rencontrer les ambitions du Traité de Marrakech, qui lui a donné naissance il y a 28 ans «, a-t-il dit. Qu'est-ce qui a fait changer d'avis au souverain marocain sur l'avenir du Maghreb?

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