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RÉAGISSANT À L'APPEL AU DIALOGUE DE GAÏD SALAH

Bouchachi campe sur ses positions

«Les Algériens ont une position de principe par rapport au chef de l'Etat par intérim et au Premier ministre. Donc, pas de dialogue avec les restes du régime de l'ex-président Bouteflika.»

Parmi les solutions proposées pour une sortie de crise, celle du dialogue est revenue sur les lèvres de plusieurs acteurs politiques, notamment de la part du chef de l'état-major de l'ANP, qui a appelé, mercredi dernier à faire consensus autour de solutions disponibles. Pour Me Bouchachi il est inconcevable d'engager un dialogue avec ceux qui symbolisent l'ancien régime, «il est sûr que le dialogue est une méthode civilisée pour régler les problèmes. Mais dialoguer avec qui? Comment et pourquoi?
La feuille de route des Algériens qui sortent depuis le 22 février 2019 est claire. Ils veulent le départ du régime et tous ses symboles. Les Algériens ont une position de principe par rapport au chef de l'Etat par intérim et au Premier ministre. Donc, pas de dialogue avec les restes du régime de l'ex-président Bouteflika»
Ainsi, dans la vidéo publiée le lendemain du discours du chef de l'état-major de l'ANP, Me Bouchachi est longuement revenu sur l'essence même du Hirak et sur les principes qui ont poussé ces millions d'Algériens à sortir dans la rue le 22 février. «Les Algériens ne peuvent pas croire que ceux-là peuvent engager une période de transition avec au bout la construction d'institutions d'un nouvel Etat. Quand les Algériens disent qu'ils doivent tous partir, c'est une position de principe du Hirak, de la société civile et des partis. Oui au dialogue, mais pas avec les symboles du régime» explique-t-il. Par ailleurs, Me Bouchachi prône l'importance du consensus autour des solutions, proposées, la refonte du système électoral, et surtout l'émergence de personnalités propres. Donc «si on veut un vrai dialogue, on doit le faire pour élaborer une feuille de route consensuelle. Nous voulons une période de transition dirigée par des hommes et des femmes acceptés par les Algériens. Ils auront à adopter les législations nécessaires pour organiser une élection présidentielle ou d'autres consultations avec une commission indépendante pour organiser les scrutins et un gouvernement neutre composé de cadres honnêtes».

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