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ACCIDENT DE LA CIRCULATION A BOLOGHINE

Bilan provisoire : 12 morts

Le laisser-aller et l’anarchie règnent dans le secteur des transports en général, et le transport en commun en particulier.

Le bilan de l´accident du bus de transport urbain qui a plongé, rappelons-le, mercredi dernier, dans la mer à Bologhine, s´est alourdi pour atteindre le nombre de 12 morts et dix blessés. Les recherches, interrompues jeudi soir, ont repris tout au long de la journée de vendredi et ce, indique une source de la Protection civile, dans l´espoir de repêcher d´éventuels cadavres. En effet, en se référant aux différents témoignages des rescapés, le bus avait à son bord une trentaine de personnes, ce qui implique qu´au moins huit corps restent toujours introuvables.
Selon le constat des services de la Protection civile, deux des corps repêchés n´ont pas encore été identifiés. Il est à relever, par ailleurs, que le corps du conducteur du bus, déclaré disparu le jour de l´accident, a été repêché le lendemain, jeudi, par les services de la Protection civile déployés sur le terrain. La majorité des personnes décédées a été, selon le Pr.Ahmed Aït Slimane, chef de service des urgences médico-chirurgicales de l´hôpital de Bab El-Oued, victimes de polytraumatismes ou mortes par noyade. Pour ce qui est des blessés, cinq n´ont toujours pas quitté l´hôpital, ils sont sous surveillance médicale au niveau du service orthopédique, car ils souffrent de multiples fractures. Dans l´objectif de cerner les causes exactes de ce terrible accident, des services compétents ont ouvert une enquête et ce, en dépit des premières conclusions qui font état d´un excès de vitesse et la perte du contrôle du véhicule favorisé par l´état de la chaussée qui était glissante.
Cet énième accident de la circulation renseigne, une fois de plus, sur le laisser-aller et l´anarchie qui règnent dans le secteur des transports en général, et le transport en commun en particulier. Pourtant, en janvier 2003, le premier responsable de ce secteur a donné sa parole aux députés de l´APN quant à la prise en charge réelle de ce secteur par son département et ce, par la mise en application de nouvelles mesures plus strictes en matière de législation et d´organisation.
Ainsi il a été convenu le remplacement des minibus par des grands bus dans les villes et ce, à travers le renforcement des entreprises publiques de transport urbain en les dotant d´environ 300 autocars dont 64 pour la seule ville d´Alger.
Cette initiative vise à désengorger les grandes agglomérations. Il a également prévu de professionnaliser ce secteur et ce, en procédant au recyclage de 20.000 conducteurs de transport en commun.
Cependant, une année est passée et aucune des ces promesses ne s´est concrétisée ou du moins n´a mené au résultat escompté. Sinon comment expliquer la recrudescence des accidents qui sont devenus la première cause de mortalité dans notre pays?

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