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IL QUITTE SON POSTE À ALGER POUR PRENDRE LES RÊNES DE LA DGSE

Bernard Emié qualifie son bilan de positif

Il devrait être remplacé par Xavier Driancourt qui avait déjà occupé ce poste entre 2008 et 2012.

L'ex-ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a qualifié le bilan de son action, tout au long de la période de trois années passées en Algérie de «positif» lors de son interview accordée à la chaîne Echourouk News TV. Le diplomate s'est exprimé à la veille de son départ d'Alger pour prendre les rênes de la direction générale de la sécurité extérieure (Dgse).
Bernard Emié, dont les fonctions doivent prendre fin en ce Ramadhan, devrait être remplacé par Xavier Driancourt, qui avait déjà occupé ce poste entre 2008 et 2012. Il succédera à Bernard Bajolet qui part à la retraite après quatre années à la tête de la Dgse. «J'ai été nommé ambassadeur à Alger par le président de la République François Hollande pour hisser les relations algéro- françaises au plus haut niveau possible dans le cadre de partenariat d'exception décidé entre les deux présidents lors de la visite de Hollande à Alger en décembre 2012. Nous avons eu trois années extrêmement denses et actives dans le domaine bilatéral», a-t-il estimé.«Au plan de la coopération politique, il y avait un travail très dense pour parvenir aux accords d'Alger sur le Mali en juin 2015, où deux diplomaties française et algérienne ont joué des rôles complémentaires, en usant de leurs atouts pour parvenir à ce bon résultat des accords d'Alger. Nous avons aussi travaillé ensemble sur le problème libyen avec un objectif commun de trouver une solution politique à ce conflit. Et puis nous avons travaillé énormément dans le domaine des relations de coopération économique», a-t-il noté.
«La France a été le premier pays à investir en Algérie dans le cadre d'usines de production», a-t-il rappelé, citant l'usine Renault d'Oran inaugurée en 2014 par le ministre «Fabius, le ministre de l'économie d'alors Emanuel Macron et l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et depuis beaucoup de projets ont suivi: l'usine d'assemblage de rames de tramway à Annaba avec le groupe Alstom, des projets dans le domaine de la pharmacie et de la fromagerie».Concernant le projet de montage de véhicules de PSA Peugeot, il dira «il est en discussions, des ajustements vont être finalisés, j'ai bon espoir que le projet puisse être concrétisé dans les mois qui viennent dans le cadre de ce nouvel élan que le président de la république française, Emmanuel Macron, souhaite donner à la relation algéro-française». Et ce projet, poursuit-il, «sera un nouveau témoignage d'engagement, de la confiance et de la volonté française dans le cadre du partenariat économique avec l'Algérie, de répondre aussi à la demande du marché algérien». «Dans le domaine de l'éducation, nous avons réussi à finaliser un accord afin d'être en mesure d'ouvrir «des antennes du Lycée international Alexandre Dumas d'Alger à Oran, dès septembre 2017, et à Annaba, je l'espère en septembre 2018». «Des dizaines de spectacles ont été organisés par l'Institut culturel français à Alger dans ses locaux et en dehors des murs au niveau de plusieurs villes d'Algérie», a-t-il ajouté.
Au sujet du problème des visas lié à la saturation des services TLScontact, il a expliqué que «tous les efforts sont faits pour améliorer la situation». «Comme il y a de plus en plus de demandes, les délais s'allongent pour avoir ce fameux rendez-vous qui vous permet de remplir un dossier (...) Il faut savoir que lorsqu'il y a des délais d'attente trop longs, les personnes qui ont des urgences de nature médicale, de travail, des raisons d'aller en France dans le cadre d'engagements internationaux peuvent avoir accès à des adresses particulières pour accélérer l'obtention de leur rendez-vous», a-t-il ajouté. Il affirme par ailleurs que le nombre de visas Schengen octroyés par la France aux Algériens a augmenté durant sa mandature.
«Plus de 400.000 visas ont été délivrés alors qu'ils étaient de l'ordre de 150.000 à mon arrivée», précise Bernard Emié. Il explique qu'un «effort considérable» a été fait par les consulats généraux français d'Algérie avec l'aide de TLS et que «les chiffres d'augmentation en trois ans sont spectaculaires».

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