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Forte pression sur les hôpitaux

Benbouzid veut renverser la vapeur

Le secteur de la santé à Alger se renforcera bientôt de quatre nouvelles polycliniques devant être inaugurées à l’occasion du 60e anniversaire de la fête de l’Indépendance.

Nos hôpitaux sont pleins comme un verre d'eau; à la moindre alerte sanitaire tout pourrait déborder.
La pression est en effet énorme sur les CHU du pays. Ce constat est fait par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abderrahmane Benbouzid, qui, pas plus tard que ce week-end, a rué sur les brancards à Constantine, courroucé par les conditions déplorables dans lesquelles exercent les blouses blanches.
«Le citoyen n'a pas à se rendre dans un CHU dont la vocation première est l'enseignement et la recherche, sinon offrir des équipements médicaux de haut niveau aux opérations lourdes», a martelé Benbouzid qui annonce le déploiement d'un plan visant à «renverser la vapeur». Il s'agit de réaliser et de livrer des établissements sanitaires de proximité conformément aux « instructions et aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune», et ce afin de «rapprocher les services de santé du citoyen et de réduire la pression sur les centres hospitalo-universitaires (CHU)», vient d'expliquer en substance Benbouzid, à la faveur d'une visite de travail qu'il a effectuée dans l'Algérois, plus précisément à Aïn Taya et sa proche banlieue Heuraoua.
«70% des malades ne devraient pas aller aux hôpitaux, mais plutôt aux polycliniques», a en l'occurrence fait remarquer Benbouzid qui a également signalé que la capitale comptait «plus de 80 polycliniques en service 24h/24h et dotées de médecins généralistes et spécialistes». Le secteur de la santé à Alger se renforcera bientôt de quatre nouvelles polycliniques devant être inaugurées à l'occasion du 60e anniversaire de la fête de l'Indépendance, a ainsi annoncé, samedi dernier, Benbouzid.
«L'EPH d'Aïn Taya n'est plus en mesure de fournir des prestations de qualité en raison de la précarité de ses structures», a affirmé Benbouzid lors de sa visite d'inspection à la polyclinique de Heuraoua qui ouvrira ses portes en juillet prochain. Rappelons que Benbouzid a, lors de sa visite de travail à Constantine, vendredi dernier, déploré «la situation catastrophique» de certains services au CHU Ibn Badis qu'il a visité, notamment «l'état du matériel médical, les conditions d'accueil, le manque d'hygiène aux urgences et blocs opératoires». Il s'est alors montré intransigeant et a assuré que ses services «prendront les mesures coercitives nécessaires pour remédier à cette situation». Avant le CHU, le ministre avait également visité l'Établissement public hospitalier (EPH) Didouche Mourad, où il a affirmé clairement que «les services de son département ministériel oeuvrent actuellement à rapprocher le médecin du malade à travers le renforcement des établissements de santé de proximité». Il donnera enfin son accord de principe pour l'extension de l'hôpital Didouche Mourad après avoir écouté des explications à ce sujet. 

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