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Polémique sur la «cité Haouch Errih»

Belaribi rassure les bénéficiaires

Le ministre de l'Habitat a rassuré sur le fait que les préoccupations des souscripteurs ont été prises en compte afin de faire de cette cité un véritable pôle urbain...

C'est la polémique du moment. La méga-cité Aadl «Haouch Errih» est sortie de l'anonymat après la colère des bénéficiaires. Nombre d'entre eux ont lancé sur les réseaux un appel pour «refuser» ce site qu'il qualifié de «cité perdu». Certains sont allés jusqu'à afficher ce refus sur les pare-brise de leurs véhicules! Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a tenu encore une fois a rassuré les souscripteurs sur le fait que «Haouch Errih» n'est pas du...vent. «Ce sera un véritable pôle urbain à la livraison des logements», a-t-il soutenu, jeudi dernier, lors d'une séance plénière à l'APN consacrée aux questions orales. «Il s'agit d'un pôle urbain comportant près de 10.000 logements et toutes les structures nécessaires y seront installées à l'instar des autres pôles», a-t-il soutenu. Belaribi assure que ses services sont mobilisés afin de respecter le délai de livraison des logements ainsi que les infrastructures nécessaires pour assurer une vie décente aux futurs habitants. Car, il faut le dire pour le moment, cette cité qui se trouve dans la wilaya de Blida est un endroit très «isolé». Certes, elle se trouve à la périphérie de la capitale, mais pour le moment on ne voit que des blocs de bâtiments entassés les uns à côté des autres. La colère des souscripteurs doit donc être prise en considération afin d'y faire un véritable pôle urbain, ou une nouvelle ville avec toutes les infrastructures nécessaires. Cela a commencé par un bon plan de transport pour servir efficacement et rapidement cette cité réduisant ainsi les distances avec le Grand Alger. Chose que le ministre s'est engagé à faire parallèlement à l'avancée des travaux des logements. Le 12 avril dernier, en plein Ramadhan, il a effectué une visite inopinée dans cette cité. Avec son équipe, il a constaté les manquements qui existent dans ce projet. Il a réclamé l'accélération des travaux avant de mettre en place un plan spécial pour régler les problèmes soulevés par les souscripteurs. Un lycée, une polyclinique, deux CEM et trois écoles primaires y seront implantés. Ils vont être livrés avant que les premiers habitants y débarquent. Notons aussi que des agences d'Algérie télécom, Sonelgaz, Algérie poste ainsi qu'une annexe APC seront ouvertes dans ce site. Les autres secteurs ont été associés à ce plan, tels que le transport, pour un travail de coordination des plus efficaces. Ainsi, le ministre vient répondre aux problèmes soulevés par les souscripteurs. Des assurances et une mise en garde puisque le «refus» des sites n'est pas une chose qui peut -être envisagée. Certes, il existe des recours pour les cas exceptionnels, mais on ne peut pas croire que des milliers de souscripteurs vont avoir de nouvelles orientations. D'ailleurs, Belaribi indique que cela se faisait automatiquement, selon des normes claires.«L'opération d'orientation est automatique. Elle ne se fait pas avec la facilité que l'on peut imaginer au vu de la multitude des sites et des choix», a précisé le ministre avant de détailler les différentes normes suivies. «Il s'agit, en outre, du taux d'avancement des travaux, le choix du site par le souscripteur et sa situation familiale ainsi que son dossier médical», a-t-il ajouté. Toujours s'agissant de l'Aadl, Mohamed Tarek Belaribi s'est réjoui de l'avancement de ce programme qui touche à sa fin. «Plus de 80% des 560.000 logements réalisés au titre de cette formule ont été distribués», a-t-il attesté. Enfin, le ministre est revenu sur les règles fixant l'octroi du logement public locatif (LPL), notamment la condition du revenu des ménages fixé à 24.000 DA. Il a affirmé que la révision de ces règles s'inscrit dans le cadre «du décret exécutif qui est en cours d'adoption définitive et de publication prochainement». Il a, cependant, précisé que la révision concerne le volet relatif à la distribution et que l'augmentation du seuil maximum du revenu familial (24.000 DA) n'est pas à l'ordre du jour actuellement. «Cette proposition sera, néanmoins, étudiée à l'avenir selon les mutations socio-économiques», a-t-il conclu.

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