Baddari mécontent

Le ministre de l'Enseignement supérieur Kamel Baddari a effectué une visite de travail au Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (Crapc) de Bou-Ismaïl. Durant sa tournée au Crapc, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a visité une exposition dédiée à diverses innovations des chercheurs, dont des produits biologiques pour pâtes sans gluten et un projet de drone destiné à être exploité pour définir les besoins des grandes surfaces agricoles.
Une halte où le premier responsable du secteur n'a pas manqué de «noter» les 25 brevets d'invention enregistrés par le Centre. Faisant appel en sa qualité de docteur d'État en sciences physiques et mathématiques, le ministre a estimé que ce chiffre «est très faible comparativement aux ressources mobilisées».
Dans ce sillage, il y a lieu de noter que l'État a beaucoup investi en la matière.
Le secteur dispose de 8 plateaux techniques d'analyses physico-chimiques qui contiennent un matériel technologique de dernière génération.
Des équipements avec lesquels on pourrait analyser n'importe quelle matière et c'est très important pour le contrôle de qualité d'un côté.
Le Crapc a été investi par la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (Dgrsdt), de la mission de la mise en place de plateaux techniques d'analyses physico-chimiques implantés au sein des universités nationales.
Ces derniers sont répartis sur le territoire national de façon homogène dans le but de répondre aux besoins croissants en analyses physico-chimiques.
Les missions de ces plateaux techniques d'analyses physico-chimiques consistent en la constitution d'un pôle de compétence, de référence et d'expertise scientifique dans le domaine des analyses physico-chimiques, la participation au développement et au perfectionnement de nouvelles méthodes d'échantillonnage, d'extraction et d'analyse.
L'exécution de travaux d'études de référence et d'expertise pour le compte du secteur socio-économique dans le domaine de l'analyse physico-chimique, la création d'emplois à tous les niveaux, l'accompagnement du secteur socio- économique dans la formation et la mise à niveau des techniques d'analyses physico-chimiques, ainsi que la mise en avant du transfert du savoir-faire analytique vers le secteur économique, en adéquation avec les besoins en émergence.
De retour aux déclarations faites par le ministre de l'Enseignement supérieur, ce dernier a appelé «les chercheurs des différents centres nationaux de recherche scientifique à oeuvrer à la valorisation des résultats de leurs travaux de recherches en les transformant en projets susceptibles d'apporter une valeur ajoutée à l'économie nationale».
«La nouvelle orientation de l'économie requiert un redoublement d'efforts de la part des chercheurs pour valoriser les résultats de la recherche scientifique et les transformer en projets et produits rentables», a-t-il davantage souligné. Par ailleurs, il y a lieu de noter que le développement des produits innovants au niveau des différents centres de recherche, dans l'objectif de créer une plus-value économique est engagé dans de nombreux centres relevant du Mers. L'on citera le Centre de recherche en technologies industrielles (Crti) où les équipes de recherches séduisent. Voiture électrique, drone et épierreuse destinée à la mise en valeur des terres agricoles sont en phase de développement par les ingénieurs de ce centre qui donne de l'espoir, beaucoup d'espoir pour ce qui est de l'objectif d'amorcer la mue technologique et économique du pays.